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T H E S E - TEL

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Chapitre 3 : Proposition d’une méthode d’audit des installations de climatisation<br />

2.4.3. Pompe de distribution<br />

Pour juger du rendement global ηpomp des pompes en général (production/distribution d’eau<br />

glacée, tour de refroidissement, aéro-réfrigérant) il est possible ici d’utiliser les mêmes<br />

valeurs de référence que pour l’inventaire (paragraphe 1.4.4). Certains industriels effectuent<br />

en outre un « benchmarking » interne sur les puissances spécifiques de leurs pompes.<br />

L’exemple issu de mesures sur des pompes de caractéristiques et de puissances différentes et<br />

fourni sur la Figure 36 peut être utilisé comme référence pour un premier jugement des<br />

performances.<br />

Une analyse statistique du BRE [BRES00] sur des immeubles de bureaux stipule des<br />

consommations surfaciques annuelles Ppomp.tpomp/SHON courantes pour les pompes de<br />

distribution de l’eau glacée autour de 20 kWh/m².an. Ces données ont été établies en incluant<br />

des systèmes tout-air VAV dont le réseau hydraulique est généralement moins complexe que<br />

les installations à base de ventilo-convecteurs. Le BRE précise qu’un ratio de 10 kWh/m².an<br />

peut être atteint.<br />

Figure 36. Efficacité spécifique de pompage (source : Veolia Water)<br />

2.4.4. Distribution de l’air traité<br />

Il faut d’abord vérifier que le point de fonctionnement du réseau (Qv-vent ; Δpvent) correspond<br />

bien à une zone de rendement élevé sur les courbes caractéristiques du ventilateur. Si ce n’est<br />

pas le cas, le ventilateur a été mal choisi. On déterminera ensuite la puissance mécanique<br />

nécessaire. En cas de transmission directe, il n’y a pas de problème car le moteur est<br />

généralement choisi à priori. Dans le cas d’une transmission par courroie 1 , le moteur a pu être<br />

choisi dans une gamme. Il faut alors vérifier que la puissance mécanique requise à l’arbre du<br />

moteur se situe bien aux alentours de 75 % (taux de charge pour lequel son rendement ηm est<br />

légèrement plus élevé que son rendement nominal ηm-nom) de la valeur nominale inscrite sur la<br />

plaque du moteur. Le rendement d’un moteur variant très peu par rapport à sa valeur nominale<br />

ηm-nom au-delà de 60 % de charge mécanique, on pourra tolérer cette plage plus large.<br />

Pour juger du rendement global ηvent des ventilateurs des centrales de traitement de l’air, il est<br />

possible ici d’utiliser les mêmes valeurs de référence que pour l’inventaire (paragraphe 1.4.5).<br />

Si toutefois l’inspecteur a préféré évaluer la puissance spécifique de ventilation Rv, il pourra<br />

utiliser les valeurs de référence [SIAR92] suivantes :<br />

- Si Rv est inférieur à 0,42 Wh/m³, l’efficacité énergétique de la ventilation est plutôt<br />

bonne<br />

- Si Rv est compris entre 0,42 et 0,7 Wh/m³, l’efficacité énergétique de la ventilation est<br />

moyenne<br />

1 Le rendement de transmission par courroie est évalué à 90 % pour une puissance mécanique nominale jusqu’à<br />

7,5 kW, puis 92 % jusqu’à 11 kW, 94 % jusqu’à 22 kW, 95 % jusqu’à 30 kW, 96 % jusqu’à 55 kW, 97 %<br />

jusqu’à 75 kW et 97,5 % jusqu’à 100 kW [WALL06].<br />

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