T H E S E - TEL
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Chapitre 2 : Typologie et analyse de services énergétiques courants dans le bâtiment<br />
4.3.4. Projections jusqu’à l’horizon 2020 : le modèle de saturation du parc<br />
Projection du marché de la climatisation individuelle<br />
Les climatiseurs individuels (RAC) du secteur résidentiel font exception aux règles<br />
précédentes. Les projections sont calculées à partir du taux de pénétration des climatiseurs<br />
individuels dans les ménages français. La croissance du stock des logements individuels a été<br />
prise en compte. Les chiffres globaux de l’étude EERAC [ADNO99] ont été conservés et<br />
intégrés aux résultats obtenus pour les autres équipements de climatisation, décrits ci-après.<br />
Les prévisions sont basées sur celles du marché italien, fournie par l’association des<br />
professionnels italiens du froid et du conditionnement d’air 1 , transposée à la France.<br />
Projection du marché de la climatisation centralisée<br />
Afin de modéliser le parc de surfaces climatisées après 2000, nous faisons l’hypothèse que la<br />
répartition des systèmes dans le marché (et par conséquent celle des secteurs d’activité des<br />
bâtiments) était fixe.<br />
Nous disposons désormais du parc des surfaces climatisées jusqu’à l’année 2000, noté SC(n)<br />
et le marché jusqu’à la même année noté MC(n). Soit S(n) la surface totale construite hors<br />
résidentiel à l’année n et qui est susceptible d’être climatisée c’est-à-dire qu’elle ne prend pas<br />
non plus en compte les surfaces industrielles. L’évolution des surfaces climatisées SC(n) est<br />
donnée par la loi suivante :<br />
L2(n)<br />
SC(n) = SC(2000).L1(n).<br />
∀ n > 2000<br />
L2(2000)<br />
Le terme L1 représente alors l’indice de croissance de la surface totale des bâtiments<br />
construits dans le secteur tertiaire, cette croissance se caractérisant par un taux k. Nous ferons<br />
l’hypothèse que ce taux de croissance est le même pour tous les autres secteurs économiques,<br />
résidentiel excepté. L’indice L1 s’applique donc à la surface totale construite dans tous ces<br />
secteurs économiques S.<br />
L1(n-2000)=(1+k) n-2000 ∀ n > 2000<br />
Le terme L2 représente en fait le taux de pénétration de la climatisation exprimé à l’année n<br />
comme le rapport des surfaces climatisées SC(n) au total des surfaces construites S(n) que<br />
nous considérons intégralement chauffée pour le secteur tertiaire. Nous considérons que ce<br />
taux de pénétration est une fonction logistique classique dont la relation de récurrence est la<br />
suivante :<br />
⎛ L2(n)<br />
L<br />
⎞<br />
2 (n+<br />
1) -L2(n)<br />
= A.L2(n).<br />
⎜1-<br />
⎟ ∀ n > 2000<br />
⎝ L2(<br />
∞)<br />
⎠<br />
Le taux de pénétration L2 de la climatisation va alors croître linéairement au début du fait du<br />
paramètre A. A l’approche de la limite appelée « saturation » et caractérisée par un taux de<br />
pénétration final L2(∞), la croissance commence à ralentir. Le taux de pénétration final ou à<br />
saturation représente alors la sensibilité du marché de la climatisation au climat. En<br />
1 Associazione Italiana Condizionamento dell’Aria Riscaldamenta Refrigerazione (AICARR)<br />
http://www.aicarr.it/<br />
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