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Intégration des paramètres spatio-temporels et des risques d ...

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tel-00783708, version 1 - 1 Feb 2013<br />

<strong>Intégration</strong> <strong>des</strong> <strong>paramètres</strong> <strong>spatio</strong>-<strong>temporels</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>risques</strong> d'accident à l'Analyse du Cycle de Vie<br />

rares telles que le lanthane surtout. Mais le nickel <strong>et</strong> le magnésium peuvent également être<br />

utilisés. Cependant, les métaux <strong>et</strong> les alliages utilisés sont coûteux <strong>et</strong> la pur<strong>et</strong>é de l’hydrogène<br />

conditionne leur capacité d’adsorption du fait de la répétition du cycle adsorption/désorption.<br />

De plus, la densité énergétique est encore relativement faible entre 2 <strong>et</strong> 4 MJ.kg -1 . En outre,<br />

les hydrures sont instables <strong>et</strong> corrosifs [GALLEY <strong>et</strong> GATIGNOL, 2001]. Du point de vue<br />

énergétique, l’hydruration (adsorption) est exothermique (ΔH = 150 kJ.kg -1 ), c<strong>et</strong>te chaleur<br />

doit être évacuée alors que la déshydruration (désorption) est endothermique <strong>et</strong> nécessite un<br />

apport de chaleur. Il est envisagé que dans les véhicules automobiles la chaleur du moteur<br />

serve à la désorption <strong>et</strong> l’adsorption, quant à elle, devra s’accompagner d’un refroidissement<br />

du réservoir. Ce mode de stockage a connu un essor important dans la fin <strong>des</strong> années 90 pour<br />

être actuellement délaissé par les chercheurs. C<strong>et</strong>te perte d’intérêt pour les hydrures<br />

s’explique par leur faible capacité massique de l’ordre de 0,5 à 2% avec pourtant une<br />

température encourageante de 150°C.<br />

1.2.4.4 Adsorption sur charbon actif<br />

Il s’agit là encore d’adsorption mais sur <strong>des</strong> matériaux poreux carbonés. Le charbon<br />

actif est un matériau poreux à haute capacité d'adsorption, obtenu par la carbonisation de<br />

végétaux ou de minéraux tels que bois, tourbe, anthracite, noix de coco [SUN <strong>et</strong> MEUNIER,<br />

2003]. La surface spécifique de pores où s’adsorbe le gaz est de l’ordre du millier de m 2 par<br />

gramme de charbon actif. Généralement, le charbon actif, à une température de 293 K <strong>et</strong> une<br />

pression de 1 bar, perm<strong>et</strong> d’adsorber 14 kg d’hydrogène/m 3 . C<strong>et</strong>te masse est équivalente à<br />

celle stockée grâce à la compression à 200 bar <strong>et</strong> 293 K (cf. tableau 1.3). Le plus couramment,<br />

l’adsorption se fait à basse température (77 K) obtenue grâce à une enceinte thermique<br />

isolante d’azote liquide <strong>et</strong> sous pression (30 bar). Des recherches ont été entamées dans le<br />

développement <strong>des</strong> nanotubes de carbone qui sont <strong>des</strong> structures cristallines de carbone<br />

constituées d’un ou plusieurs feuill<strong>et</strong>s de graphite enroulés sur eux-mêmes d’un diamètre<br />

nanométrique. Cependant leurs performances de stockage sont inférieures à celle du charbon<br />

actif.<br />

Ces différents mo<strong>des</strong> de stockage présentent encore beaucoup d’inconvénients <strong>et</strong> aucun<br />

d’entre eux ne semble assez performant par rapport aux objectifs du DOE (cf. figure 1.2).<br />

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