1948 T.16 Bis - 2e Série.pdf
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un vaste commandement à Si Lahoussin Mouley Chekfa et les tâton<br />
nements de Randon dans le même domaine (1), on décida de<br />
créer deux caïdats principaux des Béni Ider et des Ledjenah. Les<br />
autres tribus furent confiées à des cheikhs. En 1860, on forme quatre<br />
caïdats : celui de l'Oued Djindjen groupa les Béni Hassein, Ouled Maïs,<br />
Ouled Belafou, et une fraction des Béni Amran (Seflia), administrés<br />
jusqu'alors séparément les uns des autres. Dans le caïdat de l'Oued<br />
Nil entrèrent les Béni Mameur, Béni Salah, Ledjenah et Béni Habibi.<br />
Les Béni Siar et Béni Ider formèrent chacun un caïdat. En 1865 enfin,<br />
ces quatre unités sont réduites au nombre de trois par la fusion de deux<br />
caïdats de l'Oued Djindjen et de l'Oued Nil dans celui de la Plaine.<br />
Au Sud du cercle, des remarques semblables s'imposent, dans l'évo<br />
lution de l'organisation des tribus. En 1851 chacune était administrée<br />
séparément. Deux ans après Randon créa le caïdat des Béni Khettab<br />
qui s'agrandit en 1860, d'une fraction des Béni Amran (Djebalah). En<br />
1862, Béni Foughal et Béni Ouarzeddin furent réunies en un seul<br />
caïdat, augmenté en 1864, lors de la destruction du commandement de<br />
Bou Akkas, des Béni Medjaled et Béni Adjiz. Dès 1860, d'autre part,<br />
les Ouled Askeur, soumis jusqu'alors à Bou Renan, étaient passés dans<br />
le cercle de Djidjelli, après la destitution de ce chef,<br />
pour former un<br />
caïdat avec les Béni Afeur. Seul ce groupement se révéla inopportun<br />
et en 1864 au moment où les Djimla de Bou Akkas furent compris dans<br />
le caïdat des Béni Afeur on détacha les Askeur pour les constituer en<br />
un caïdat indépendant. A partir de cette date, les cinq<br />
de Djidjelli ne subirent plus de modification.<br />
caïdats du Sud<br />
Ainsi, dès 1865, la concentration des divisions administratives du<br />
cercle, était achevée. Il ne comprenait plus un seul cheikhat indépen<br />
dant, mais dix caïdats, dont le nombre n'avait pas augmenté en 1864,<br />
malgré l'agrandissement du cercle par l'adjonction de trois tribus de<br />
Bou Akkas (2).<br />
Une réforme analogue fut réalisée dans l'annexe d'El-Milia (3).<br />
Dès 1860, après la destruction du commandement de Bou Benan, le<br />
Général Desvaux donna à cette annexe une organisation définitive<br />
en groupant les tribus en trois caïdats ; seule la tribu des Ouled Aïdoun<br />
ne reçut que des cheikhs, soumis à l'autorité directe du Bureau arabe<br />
d'El-Milia.<br />
Le cercle de Constantinecomprit de même cinq caïdats kabyles, et<br />
celui de Collo fut divisé en six unités.<br />
Dans la subdivision de Sétif, l'annexe de Takitount réunit six<br />
caïdats, et le cercle de Sétif en comprit neuf, situés dans les montagnes<br />
kabyles. Seul le cercle de Bougie garda ses cheikhats indépendants ; à<br />
l'Est de la Summam on ne comptait qu'un seul caïdat, celui des Ouled-<br />
abd-el-Djebbar.<br />
(1) Voir 2"<br />
(2) Voir la liste des caïdats de toute la Kabylie Orientale, à la fin du livre.<br />
(3) Pour les cercles de Sétif et de Constantine, seuls ont été comptés les caïdats<br />
partie, ch, III.<br />
de Kabylie à l'exclusion de ceux de la plaine.