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plomb argentifère, chez les Béni Djelil à l'Ouest de l'Oued Amacin » (1).
mais il se contenta seulement de repérer les gisements. Ils restèrent inex
ploités, faute de moyens suffisants.
Au total, peu de choses furent réalisées, avant 1870 pour mettre
en valeur la Kabylie Orientale, comme pour améliorer les conditions de
vie des indigènes. On ébaucha l'œuvre d'éducation spirituelle en créant
deux écoles arabes-françaises, l'une à Takitount, et l'autre à Collo en
1864 ; mais on en resta là. L'ère de colonisation en Kabylie Orientale
ne s'ouvrira vraiment qu'après la révolte de 1871.
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La période antérieure à 1870 est donc, avant tout celle de la con
quête et de la pacification de la Kabylie Orientale. Après une période
de tâtonnements et d'essais infructueux, cette œuvre fut réalisée à
partir de 1850, avec une grande continuité d'action, et beaucoup d'es
prit de suite. Les commandements indigènes tombèrent les uns après
les autres. Une organisation nouvelle, uniforme et bien définie fit place
peu à peu à l'anarchie presque générale qui, avant notre arrivée, épui
sait cette région. L'expérience avait permis à nos généraux et à nos
administrateurs de pratiquer avec souplesse de nouvelles méthodes
pour l'occupation d'un pays sans pertes graves, sa mise en valeur sans
frais excessifs et le ralliement des populations par l'attrait de notre
civilisation.
(1) Féhaud : Histoire des villes de la province de Constantine, Bougie. Re
cueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de Constantine,
année 1869, p. 120.