le bouddha revisite_re-ecriture - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu ...

SECTION DEUXIÈME
CÔTÉ INDUS ENTRE LE IV e ET LE
I er SIÈCLE AVANT J.-C.
Vanités vanitatum et omnia vanitas (Vanité des vanités, et tout
st vanité) s’écrie l’Ecclésiaste (ou Qohelet),
Quel intérêt a l’homme à toute la peine qu’il prend sous le
oleil ? (1-3).
Et je ne peux pas me retenir de vous offrir en prime, cher
ecteur, le début du prologue :
Un âge va, un âge vient, et la terre tient toujours. Le soleil se
ève et le soleil s’en va… Le vent part au midi, et tourne au
Nord, il tourne et il tourne, et le vent reprend son parcours.
ous les fleuves marchent vers la mer, et la mer ne se remplit
pas ; et les fleuves continuent de marcher vers leur terme. Tout
est ennuyeux. Personne ne peut dire que les yeux n’ont pas
assez vu ou les oreilles entendu leur content. Ce qui fut, cela
era ; ce qui s’est fait se refera ; et il n’y a rien de nouveau sous
e soleil. Soit quelque chose dont on dise : Tiens, c’est neuf :
ela fut déjà dans le passé. Seulement, il ne reste pas de
ouvenir d’autrefois ; pas plus qu’après, il n’y aura de mémoire
pour l’avenir. (1, 4-12).
Au seuil de cette section deuxième, et en me retournant vers les
rois siècles alexandrins entre Nil et Gange (furent fondées plus
’une dizaine d’Alexandrie, dont une ultime, Alexandria Eskate
ui est l’actuelle Khojend ou Kokand, au Ferghana,
uzbékistan, sur le Syr Daria : eskate signifie ultime, dernier),
e vertige, et je dois le dire, une certaine peine mêlée
’angoisse, m’étreignent (MEYER 1925 : 43). L’histoire de
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