le bouddha revisite_re-ecriture - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu ...

négal de leurs créations mythologiques ou de leurs
spéculations métaphysiques.
N’est-ce pas dans cette dualité même que prend ses sources ce
ue l’on peut appeler le mysticisme ou la mystique du premier
bouddhisme qui met fin à tout devenir, à toute vie connue, de
façon que le mystique entre dans un monde qui ne connaît ni la
ort, ni la naissance, ni le devenir, ni la complexité, très auelà
du temps et de l’espace (PARRINDER 1977 : 400, citant
.C. ZAEHNER, Concordant Discord, Oxford, 1970, p. 20).
eut-être est-ce ça, le NIRVANA : un état mystique (Bouddha) ?
t l’Illumination, un Nirvana visuel (Bodhisattva) ?
En se concentrant sur la personne de Bouddha, la dévotion
mystique (bhakti/anusmrti) en fait le même objet que nous
encontrons dans les religions théistes, au moins au niveau de la
eligion populaire (dont nous avons maintes fois répété qu’elle a
té le puissant moteur du Mahayana). Le triple refuge exprimé
par les laïcs, n’est-il pas, dans l’ordre : Bouddha-Dharma-
Sangha ? Et cela n’est-il pas parallèle, dans le temps, dans
l’espace, comme dans l’état de l’idéologie, à la Bhagavad-Gita
(qui n’est pas nécessairement anti-bouddhiste, bien que
héiste) :
Abandonnant tous les Dharma,
Venez vous réfugier chez moi seul ! (18, 66) ?
Qu’en est-il du fidèle bouddhiste, celui pour lequel l’objet de
ulte était supposé être fabriqué, élaboré, construit ? S’il est
facile d’apercevoir la coexistence de « spectateurs »
aractérisés par des patrimoines culturels très différents
surtout en pays de mission !), sans parler de niveaux, mais de
composantes », il est absolument impossible de savoir quel
était le degré d’amalgame (c'est-à-dire de mutuelle
fécondation) entre les cultures différentes, qui caractérisait le
fidèle moyen, celui pour qui l’image devait parler et pour qui le
angage gandharien allait être créé dans ses multiples
nflexions et variétés (cf. BUSSAGLI 1996 : 25).
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