le bouddha revisite_re-ecriture - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu ...

Pour nous aider à visualiser la situation en matière de naissance
u Gandhara primitif, et si l’on veut tenir compte des tendances
pparues jusqu’ici, on peut dresser le tableau suivant :
MAUES (dernier - 70 Tendance
roi grec)
FOUCHER/TARN
SAKA (dynastie) - 30 ⇑
0 J.C 0
PARTHES
+ 25 Tendance
(dynastie)
MARSHALL
KANISHKA
(Kushan)
+ 78 ⇓
On pourrait peut-être soutenir avec BUSSAGLI (1996 : 21) que
’Art du Gandhara (AG pour la suite) est avant tout un art
sacré... qui transmet un message, si l’on s’en tient à sa période
que j’ai appelée primitive et qui court sur une cinquantaine
d’années de part et d’autre de l’an 0. Quant aux traits
caractéristiques qu’il lui attribue, frontalité, rigidité,
symbolisme proportionnel, et à sa position face à une
dialectique entre deux manières de comprendre, de ressentir et
d’exprimer le sacré parce qu’il est un produit d’interférences
culturelles, c’est bien en cela qu’il nous intéresse ici.
Au cours des brillantes introductions à sa somme sur l’AG au
British Museum, ZWALF (1996 : 67) forge la formule : Plus le
style est grec, plus le travail est ancien.
C’est exactement la thèse de FOUCHER qui, désespérant
u’une source bactrienne puisse être jamais trouvée pour l’art
grec de ces régions (sur quoi se lamente aussi
CHLUMBERGER) a proposé, à la place, un mouvement
ulturel en direction de l’est, transportant l’art hellénistique à
ravers l’Iran sous une forme gréco-iranienne, de telle façon que
axila et Puskalavati dans un sens deviennent les parallèles de
almyre et de Doura-Europos à l’ouest. Et de même que les
rtistes du Gandhara ont formé l’art bouddhiste de l’Asie
centrale, ceux de l’Asie centrale l’art de la Chine bouddhiste,
les artistes chinois l’art de la Corée, et les Coréens l’art du
Japon, ainsi des artistes gréco-iraniens l’art gréco-bouddhiste !
Cela pour indiquer la précoce transformation de l’art
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