le bouddha revisite_re-ecriture - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu ...

V
VISION FIGURATIVE DU
BOUDDHISME
La réglementation, l’autorisation, et le contrôle de l’image (et
e tout le système iconique), en matière religieuse ici, est le fait
e toute religion et de tout groupe religieux. Moïse et le
udaïsme ne tolèrent aucune image ; c’est le monde grécoomain,
dès la chute de Jérusalem, en 70, qui a fait basculer le
hristianisme naissant, puis le constantino-christianisme dans
n iconisme délirant. Égyptiens pharaoniques et médo-persomésopotamiens
affectionnaient les figures zoomorphes de
toutes sortes (il est intéressant que la série de la Guerre des
Étoiles fasse cohabiter sur l’écran des salles obscures, toutes
sortes d’humanoïdes aussi laids qu’étranges, avec nos héros
préférés ; et que dire de l’étonnant succès de E.T. !). On se
souvient de la querelle iconoclaste de Constantinople aux IX e et
e siècles, avant la rupture du patriarcat orthodoxe d’avec le
iège Romain ! Et le retour aux murs nus des Réformés ! (Je me
imite ici à ce qui a fait l’Europe, mais il faudrait citer les
eprésentations pré-colombiennes des Incas, Mayas et autres
ztèques, ou celles, pré-indo-bouddhistes du Sud-Est asiatique
t du Pacifique, sans parler de l’impénétrable Afrique noire ! Je
eviendrai aux Grecs dans le chapitre suivant).
Mettons-nous sous les auspices d’une autorité en la matière, Sir
ohn MARSHALL (1960 : 8) qui parle de l’étrange anomalie
ue représente la règle de l'Église bouddhiste qui permettait de
eprésenter la personne du Bodhisattva dans les scènes des vies
ntérieures mais pas dans la dernière ! En effet, dans tous les
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