le bouddha revisite_re-ecriture - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu ...

pour convertir. Way of life, culture : il est vrai qu’à strictement
parler, l’Inde au temps d’Alexandre se réduisait à la vieille
satrapie perse de la Vallée de l’Indus ; mais bientôt le terme
s’appliqua à tout ce que les Grecs découvraient du subcontinent
; au point que souvent, il s’étendit jusqu’à inclure le
Sud de l’Afghanistan où Alexandre (-300) rencontra des Indiens
de race et où Asoka (-250) devait régner jusqu’au Kandahar.
L’Arachosie s’appelait en effet l’Inde Blanche. La passe de
Khyber (à la hauteur de Peschawar) n’était pas une frontière et
les activités des rois grecs et des artistes grecs et grécobouddhistes
s’étendront depuis le Nord-Est de l’Indus sur tout
e territoire du Sud de l’Afghanistan, parmi des habitants qui
emeurèrent des Indiens de race, jusqu’à la prépondérance
ranienne du Moyen-Âge, tout changeant avec l’invasion
musulmane (cf. WOODSTOCK 1966 : 14 - 15). Nous avons
toujours parlé des Indes, au pluriel et nous le faisons encore.
Témoin : la Compagnie des Indes ; les Antilles s’appellent
toujours les West Indies (Indes de l'Ouest) depuis l’erreur
colombienne qui fonda aussi Cartagena de Indias. Si elles
étaient plurielles, c’est qu’il n’y avait pas d’Inde. Et même
après la descente de Timour, de Samarkand jusqu’à
urangabad, l’Empire Moghul a toujours été une actinie aux
ystoles et diastoles perpétuelles. Doit-on rappeler que
’indépendance de 1947 qui sembla réellement unir tous les
abitants des territoires bordés par l’Afghanistan, le Népal, la
irmanie et la mer océane, ne fut qu’une fiction qui explosa en
akistan, Bangla Desh, Inde (?) avec de multiples différends
rontaliers (Cachemire). Mais il est aussi vrai que le way of life
emeure quasiment identique sur toutes ces étendues où les
rontières sont plutôt spatio-religieuses (Hindouisme/Islam).
Que fut alors la culture grecque, dont le contenu était d’inquire
ot to convert (découvrir et non convertir). Il ne resta rien qui
put d’une quelconque façon être distinctement qualifié de grec,
après la première moitié du I er siècle après J.-.C. Les villes, si
lles n’avaient pas encore été détruites, étaient devenues, vers la
in du I er siècle après J.-C., indiennes à tous les points de vue, ce
ui ne veut pas dire que certains habitants n’aient pu encore
omprendre le grec. En tout cas, du temps de Kanishka (78), la
ormation grecque et le Grec classique avaient l'une et l'autre
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