17.11.2014 Views

Circulaire n° DGOS/R5/2011/311 du 1er août 2011 relative au guide ...

Circulaire n° DGOS/R5/2011/311 du 1er août 2011 relative au guide ...

Circulaire n° DGOS/R5/2011/311 du 1er août 2011 relative au guide ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

o<br />

Ils doivent agir en cohérence avec l’ensemble des acteurs <strong>du</strong> premier recours (professionnels de<br />

santé libér<strong>au</strong>x, centres de santé, maisons de santé,...) et représentent des acteurs privilégiés car<br />

ils fonctionnent largement avec la participation des médecins libér<strong>au</strong>x à l’activité interne de<br />

l’établissement.<br />

La loi HPST offre désormais la possibilité de faire bénéficier tous les établissements des spécificités de<br />

ces établissements, notamment en matière d’intervention des libér<strong>au</strong>x.<br />

A ce premier nive<strong>au</strong> peuvent s’ajouter 3 types de nive<strong>au</strong>x dits de recours : infrarégional, régional et<br />

interrégional. Ces trois nive<strong>au</strong>x de recours se distinguent par les degrés de spécialisation et d’expertise<br />

atten<strong>du</strong>s à chaque échelle territoriale compte tenu des besoins sanitaires de la population. Ils ont en<br />

commun l’appui qu’ils apportent en cascade, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de premier recours et <strong>au</strong>x plate<strong>au</strong>x techniques<br />

d’activités programmées, <strong>du</strong> fait soit de leur accessibilité 24h/24, soit de leur expertise.<br />

2/ Le nive<strong>au</strong> des plate<strong>au</strong>x techniques de « recours infrarégional » : Il se distingue <strong>du</strong> nive<strong>au</strong><br />

précédent, par une activité à la fois programmée et en urgence avec une obligation de PDS. Il concerne<br />

des établissements pivots avec un accès 24h/24 <strong>au</strong>x activités MCO, urgences, pédiatrie, <strong>au</strong>x plate<strong>au</strong>x<br />

techniques d’imagerie (scanner et IRM) et de biologie. A ce nive<strong>au</strong> sont également organisés<br />

l’hospitalisation complète en psychiatrie, la présence psychiatrique en urgence et les centres d’accueil et<br />

de crise.<br />

3/ Le nive<strong>au</strong> des plate<strong>au</strong>x techniques de « recours régional » : selon la densité et la répartition de la<br />

population et de l’offre dans certaines régions, les activités et l’expertise atten<strong>du</strong>e <strong>du</strong> nive<strong>au</strong> régional<br />

peuvent se situer <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de recours infrarégional. Il assure l’ensemble de l’offre des activités<br />

h<strong>au</strong>tement spécialisées à l’exception de certains segments de ces activités dont la complexité et/ou la<br />

rareté des actes et des ressources justifient une concentration et une organisation de l’offre <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><br />

interrégional voire national. Il comprend les sites de recours « en cancérologie » qui apportent leur appui<br />

<strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres sites infrarégion<strong>au</strong>x <strong>au</strong>torisés <strong>au</strong> traitement <strong>du</strong> cancer.<br />

4/ Le nive<strong>au</strong> des plate<strong>au</strong>x techniques de « recours interrégional » voire de référence nationale : il<br />

correspond à des activités dont le caractère h<strong>au</strong>tement spécialisé et la fréquence justifient la<br />

concentration sur un plate<strong>au</strong> technique spécifique à une échelle interrégionale laquelle permet ainsi<br />

d’optimiser la ressource médicale experte mobilisée. Les activités relevant des SIOS (neurochirurgie,<br />

chirurgie cardiaque, activités interventionnelles par voie endovasculaire en neuroradiologie, greffes<br />

d’organes et de cellules hématopoïétiques, traitement des grands brûlés) nécessitent une approche<br />

interrégionale, néanmoins les plate<strong>au</strong>x techniques de ces activités peuvent se situer <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de<br />

recours infrarégional (IDF), <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de recours régional (dans la majorité des cas, un site par région)<br />

ou interrégional (traitement des grands brûlés, greffes de certains organes). D’<strong>au</strong>tres activités, (AMP,<br />

DPN, examens des caractéristiques génétiques) bien que relevant des SROS doivent également<br />

s’inscrire dans cette logique d’appréciation des besoins à l’échelle interrégionale voire nationale pour<br />

certains laboratoires hyper spécialisés.<br />

Objectifs nation<strong>au</strong>x<br />

La gradation des plate<strong>au</strong>x techniques a vocation à répondre <strong>au</strong>x impératifs de sécurité des soins<br />

et de juste utilisation des ressources. Elle doit également permettre un accès <strong>au</strong>x soins spécialisés,<br />

notamment en urgence. L’organisation et la répartition territoriale des plate<strong>au</strong>x techniques doit être<br />

pensée en intégrant les obligations réglementaires qui structurent certaines activités de soins et les<br />

logiques de parcours de soins.<br />

Améliorer l’accès <strong>au</strong>x soins<br />

Définir le(s) bon(s) nive<strong>au</strong>(x) de plate<strong>au</strong> technique requis par activité de soins en tenant compte des<br />

éléments structurants suivants :<br />

- l’application des seuils d’activité opposables à la pratique de certaines activités (dispositions<br />

réglementaires : traitement <strong>du</strong> cancer, neurochirurgie, chirurgie cardiaque, activités interventionnelles<br />

par voie endovasculaire en neuroradiologie, activités interventionnelles sous imagerie médicale par<br />

voie endovasculaire en cardiologie)<br />

- la recommandation de seuils d’activité justifiant le regroupement de moyens sur un nombre limité de<br />

sites (cf. fiche 3.2 sur l’activité de chirurgie et la circulaire <strong>du</strong> 5 mars 2004 :1500 séjours avec une<br />

intervention chirurgicale)<br />

- la prise en compte de la gradation existante pour une activité donnée (maternités nive<strong>au</strong>x 1, 2, 3)<br />

- l’organisation territoriale de la permanence des soins hospitalière identifiant les sites y participant<br />

- l’utilisation de la télémédecine<br />

<strong>DGOS</strong> version 2.1 26

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!