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Circulaire n° DGOS/R5/2011/311 du 1er août 2011 relative au guide ...

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Annexe 2 : PDSES : Outils de mutualisation et d’optimisation<br />

des ressources médicales disponibles<br />

La mutualisation de l’organisation de la permanence des soins en établissement de santé (PDSES) est<br />

ren<strong>du</strong>e possible par les statuts des personnels médic<strong>au</strong>x hospitaliers et par le dispositif d’intervention des<br />

médecins libér<strong>au</strong>x dans les établissements publics de santé et les établissements de santé privés sans<br />

but lucratif.<br />

Les personnels médic<strong>au</strong>x hospitaliers<br />

Tous les statuts de personnels médic<strong>au</strong>x hospitaliers (à l’exception <strong>du</strong> statut de praticien contractuel)<br />

prévoient la possibilité pour ces praticiens d’exercer toute ou partie de leur activité dans un <strong>au</strong>tre<br />

établissement de santé public, privé assurant une mission de service public ou privé lucratif dans le cadre<br />

de la mise en rése<strong>au</strong> des établissements concernés ou dans celui des actions de coopération.<br />

Références<br />

Praticiens hospitaliers à temps plein : article R.6152-4 <strong>du</strong> code de la santé publique<br />

Praticiens des hôpit<strong>au</strong>x à temps partiel : article R.6152-201 <strong>du</strong> code de la santé publique<br />

Assistants et assistants associés : article R.6152-501 <strong>du</strong> code de la santé publique<br />

Praticien attachés et praticiens attachés associés : article R.6152-612 6° <strong>du</strong> code de la santé publiqu e<br />

Praticiens adjoints contractuels : article 12 I <strong>du</strong> décret <strong>n°</strong>95-569 <strong>du</strong> 6 mai 1995<br />

Personnels enseignants et hospitaliers titulaires : article 38 2°b <strong>du</strong> décret <strong>n°</strong>84-135 <strong>du</strong> 24/02/1984<br />

Personnels enseignants et hospitaliers non titulaires et PHU : articles 26-6 2° et 30 2° <strong>du</strong> décret <strong>n°</strong>8 4-135<br />

<strong>du</strong> 24/02/1984<br />

Arrêté <strong>du</strong> 30/04/2003 modifié relatif à l’organisation et à l’indemnisation de la continuité des soins et de la<br />

permanence pharmaceutique dans les établissements publics de santé et dans les établissements<br />

publics d’hébergement de personnes âgées dépendantes<br />

(http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E7654EC2A361A19AA34F516AD456F455<br />

.tpdjo04v_1?cidTexte=JORFTEXT000000602745&idArticle=LEGIARTI000020102573&dateTexte=20100<br />

924&categorieLien=id#LEGIARTI000020102573<br />

L’arrêté <strong>du</strong> 30/04/2003 modifié (et en cours de nouvelle modification dans le prolongement de la loi<br />

HPST), dans son article 3 C, donne la possibilité pour les établissements de santé de se regrouper pour<br />

l’organisation de la permanence à leur initiative ou à celle <strong>du</strong> DG de l’ARS.<br />

Les conditions et modalités de cette mutualisation :<br />

- La possibilité de faire participer des personnels médic<strong>au</strong>x hospitaliers à la permanence organisée<br />

dans un <strong>au</strong>tre établissement que leur établissement d’affectation ne requiert pas l’accord des<br />

praticiens concernés.<br />

- Elle suppose la signature d’une convention entre les établissements concernés.<br />

- Le temps médical ainsi mutualisé doit figurer dans les table<strong>au</strong>x annuels et mensuels de service<br />

organisant la planification des activités et <strong>du</strong> temps de travail des praticiens concernés.<br />

- L’organisation <strong>du</strong> temps de travail des praticiens doit respecter le bénéfice <strong>du</strong> repos quotidien. Celuici<br />

doit intervenir après toute période de travail effectif. La permanence sur place constitue en totalité<br />

<strong>du</strong> temps de travail effectif. L’astreinte ne constitue pas <strong>du</strong> temps de travail effectif, seuls le temps de<br />

soin réalisé <strong>au</strong> cours des déplacements en constitue. Le repos quotidien doit être d’une <strong>du</strong>rée<br />

minimale de 11 heures par période de 24 heures ; il peut être différé mais doit, en tout état de c<strong>au</strong>se,<br />

être pris <strong>au</strong> plus tard après 24 heures de travail d’affilée et être d’une <strong>du</strong>rée équivalente à la <strong>du</strong>rée de<br />

la période de travail qui précède. Pour concilier la nécessité d’assurer la continuité des soins et le<br />

respect <strong>du</strong> repos quotidien, lorsque l’intensité de l’activité <strong>du</strong>rant la période nocturne le permet,<br />

l’organisation de la permanence peut prévoir une demi-permanence sur place pour la 1 ère partie de la<br />

nuit et une demi- astreinte opérationnelle pour la 2 ème partie de la nuit. Si le praticien n’est pas amené<br />

à se déplacer <strong>du</strong>rant la 2 ème partie de la nuit, il est considéré comme ayant bénéficié <strong>du</strong> repos<br />

quotidien <strong>du</strong>rant cette période.<br />

<strong>DGOS</strong> version 2.1 93

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