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P AR T I E 3 : E X P L I C AT I O N D E S C H O I X
4.6. LES ZONES A RISQUES DE MOUVEMENTS DE TERRAINS
Dans le cadre de l’élaboration du PLU, la Ville de Tours a sollicité le Syndicat Intercommunal pour la
Surveillance des Cavités Souterraines et des Masses Rocheuses Instables d’Indre et Loire au titre de
la prise en compte des risques de mouvements de terrain sur le territoire communal.
A partir de collecte et de synthèse des éléments de reconnaissance et diagnostics en sa possession,
le Syndicat a établi une étude ayant abouti sur la cartographie des différents secteurs à risques avec
des préconisations propres à chaque secteur et ayant pour objet de limiter l’exposition aux risques.
4.6.1 TYPOLOGIE DES RISQUES
Les mouvements de terrains auxquels le territoire de Tours est soumis sont :
Les effondrements :
Il s’agit d’une rupture brutale de voûte de cavités, sous forme d’un mouvement gravitaire vertical.
En cas de foudroyage, à savoir de rupture simultanée de pilier, ces effondrements provoquent,
quasiment simultanément, un affaissement de terrain en surface.
Le cas typique de foudroyage est représenté, à Tours, par l’effondrement de la carrière de
« Marmoutier », en 1985 ; effondrement qui a concerné 20.000 m 3 estimés.
L’autre type d’effondrement est un processus plus long : les piliers subsistent mais la voûte remonte
progressivement vers la surface. C’est ce qui se produit, notamment, pour la carrière de la
« Bretèche ».
En dehors de ces cas bien particuliers, la constructibilité d’un terrain n’est pas incompatible avec la
présence d’une cave. Toutefois, il convient de vérifier si la construction n’entraîne pas une
dégradation de la cave (surcharge, maîtrise des eaux) et, inversement, si l’évolution naturelle de la
cave ne pose pas de problème sécuritaire pour l’ouvrage.
Les écroulements, éboulements et chutes de blocs :
Il s’agit de déstabilisation de parois rocheuses, survenant brutalement sur des matériaux affectés de
fracturations.
Ce type de mouvement de terrain est relativement fréquent à Tours, comme sur un certain nombre de
communes tourangelles.
Le dernier éboulement d’ampleur s’est produit au n° 18, rue du Nouveau Calvaire.
La rupture s’effectue soit par basculement, soit par rupture de pied avec, comme éléments
déclencheurs, les venues d’eaux, la gélifraction, la végétation, voir la séismicité. Ce type de
mouvements de terrain peut entraîner la ruine d’un bâti et représente une réelle menace pour
l’homme.
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PLU DE TOURS : RAPPORT DE PRESENTATION – EXPLICATION DES CHOIX
Approbation par délibération du Conseil Municipal en date du 11 juillet 2011