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P AR T I E 3 : E X P L I C AT I O N D E S C H O I X
FINALISER L’AMENAGEMENT DU QUARTIER DES 2 LIONS ET CONFORTER LES FONCTIONS
SPORTIVES ET RECREATIVES DE LA VALLEE DU CHER
Gérer et aménager l'espace c'est déterminer et intégrer des fonctions urbaines ou naturelles
pertinentes au regard du potentiel et des spécificités locales. C'est pourquoi le PADD affiche deux
axes majeurs pour terminer l'aménagement de la vallée du Cher, débuté au début des années
soixante par le détournement de la rivière pour aménager le quartier des Fontaines et le Lac.
Renforcer les fonctions récréatives
Il s'agit là d'une fonction déjà très présente avec des équipements d'agglomération tels que le centre
aquatique du lac, les îles, le parc de la Gloriette et le compact Golf. Compte tenu à la fois de l'apport
de population prévisible (poursuite de l'urbanisation du quartier des 2 Lions), du caractère inondable
d'une partie du site et du statut de pôle récréatif de la vallée du Cher, il convient de confirmer et
d'amplifier cette vocation à travers un programme d'actions ciblé.
Il s'agira principalement :
- de réaménager une partie de l'île Balzac avec la réalisation d'une rivière en eau vive,
- de permettre au parc de la Gloriette de poursuivre son aménagement,
- d'étendre le compact golf de la Gloriette.
Poursuivre l'aménagement du quartier des 2 Lions
L'emprise spatiale de la ville est à la fois contrainte (principalement par le risque d'inondation) et
réduite dans ses possibilités à porter un développement urbain extensif.
Le quartier des 2 Lions, rendu hors d'eau par des opérations de remblaiement et de construction
d'une digue, constitue l'un des derniers espaces avec Monconseil porteur d'un grand projet urbain. A
ce titre, il constitue donc un élément structurant du PADD. Desservi par le tramway, l'aménagement
du quartier sera complété par l'urbanisation des derniers îlots (notamment en partie Nord/Ouest) sur
la base de projets mixtes (habitat, équipement, activités tertiaires).
DEVELOPPER UN ESPACE D'EDUCATION ET DE RESPONSABILISATION
Les dernières grandes crues ayant durablement marqué le site et les consciences remontent pour
certaines d'entre-elles à plus d'un siècle (1846, 1856, 1866, 1912).
Même si depuis quelques épisodes de crues ont été enregistrés et le plus récemment en 1982 où une
montée significative des eaux est intervenue, le risque d'inondation tend à disparaître de la mémoire
collective. Pour autant, il s'agit d'une réalité dont les effets peuvent intervenir à tout moment en
fonction de la conjugaison de plusieurs phénomènes météorologiques.
Les diverses études engagées ont intégré plusieurs scénarios (rupture de digue, remontée de nappe,
surverses) et l'équipe pluridisciplinaire du Plan Loire grandeur nature a complété la démarche par une
approche économique des dommages sur les biens des personnes et le tissu économique.
Enfin, les informations disponibles sur les hauteurs d'eau en cas de crue ont évolué, et permettent
d'affirmer que ces hauteurs seraient plus élevées que celles mentionnées dans le PPRI approuvé en
2001 et ce notamment dans l'hypothèse d'une crue exceptionnelle avec ruptures de digues.
Dans tous les cas, les ressorts d'une crue centennale et ses conséquences sur le fonctionnement de
la vie locale sont parfaitement identifiées. Cette crue impactera d'une manière directe sur la varenne
inondable mais concernera également les espaces et les activités localisés hors site inondable mais
fonctionnant en complémentarité avec ces derniers.
PLU DE TOURS : RAPPORT DE PRESENTATION – EXPLICATION DES CHOIX
Approbation par délibération du Conseil Municipal en date du 11 juillet 2011
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