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P AR T I E 3 : E X P L I C AT I O N D E S C H O I X
Les glissements de terrain :
Les argiles à silex, qui reposent sur le plateau, sont très peu perméables et peuvent induire
d’importants ruissellements avec convergences des eaux en tête de coteau. L’infiltration des eaux en
tête de coteau, dans des terrains décomprimés, soit dans cette formation sablo-argileuse, soit dans la
craie de Villedieu, soit dans les unités supérieures de tuffeau, sont potentiellement des éléments
déclencheurs de glissement de terrain.
Ces glissements de terrain peuvent, en outre, entraîner les murs de soutènement qui sont élevés en
tête de masses rocheuses, dont l’arrière est constitué par des remblais poreux et peu cohérents. Ce
type de mouvements de terrain peut entraîner la ruine d’un bâti et peut éventuellement représenter
une menace pour l’homme.
Tous ces mouvements de terrain sont liés aux facteurs suivants :
- le tuffeau est une roche tendre, susceptible de se dégrader sous l’effet de l’eau et de la
végétation.;
- par ailleurs, les coteaux ont été fortement taillés, puis recreusés, avec l’existence de
nombreuses cavités. Les entrées des caves, notamment, sont particulièrement sensibles
car elles conjuguent le sous-minage du coteau avec une altération plus prononcée dans
les premiers mètres du coteau ;
- le plateau repose sur des terrains peu perméables, provoquant des ruissellements d’autant
plus importants que les fossés de déviation ont pu être éliminés.
Le facteur déclenchant des instabilités est majoritairement représenté par les eaux.
Le déficit d’entretien ou mauvais entretien constitue, par ailleurs, un facteur aggravant. Toutefois, les
travaux qui ont été effectués, soit dans les caves, soit dans les coteaux, ainsi que les constructions
qui sont apposées aux coteaux renforcent ponctuellement ceux-ci.
4.6.2 DELIMITATION DES ZONES A RISQUES
En fonction des différents risques, trois zones ont été délimitées dans les documents graphiques du
PLU :
Zones où la possibilité de construire doit faire l’objet d’une étude spécifique (niveau 1)
Il s’agit des têtes de coteau qui représentent généralement un fort dénivelé et qui, par ailleurs, sont
sous cavées.
Ces secteurs sont potentiellement soumis, à la fois, à un recul du coteau lié à la désagrégation de la
masse rocheuse et à une évolution des caves.
Les études devront déterminer au cas par cas, d’une part, si la construction n’est pas de nature à
accélérer la dégradation du coteau et, d’autre part, si l’évolution du coteau ne sera pas à même de
mettre en péril la construction future.
Si la constructibilité est envisageable, l’étude spécifique en déterminera les conditions.
Cette étude devra être fournie par le pétitionnaire.
Zones où la possibilité de construire est soumise à un avis préliminaire (niveau 2)
Il s’agit des pieds de coteau qui sont potentiellement soumis à des éboulements de blocs rocheux.
PLU DE TOURS : RAPPORT DE PRESENTATION – EXPLICATION DES CHOIX
Approbation par délibération du Conseil Municipal en date du 11 juillet 2011
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