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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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perdition. … Mais Jésus- Christ, vrai homme et vrai Dieu, nous a acquis une rédemption éternelle.<br />

C’est Dieu qui est mort pour nous : sa passion est donc éternelle ; elle apporte à jamais le salut ;<br />

elle apaise à jamais la justice divine en faveur de tous ceux qui s’appuient sur son sacrifice avec<br />

une foi inébranlable. " Il déclarait positivement que la grâce de Dieu ne nous donne pas la liberté<br />

de vivre dans le péché. " Partout où l’on croit en Dieu, Dieu est ; et là où Dieu se trouve, il y a un<br />

zèle qui pousse aux bonnes oeuvres. "<br />

<strong>La</strong> prédication de Zwingle éveillait un tel intérêt que, semaine après semaine, la cathédrale<br />

se remplissait d’auditeurs avides de l’entendre. Peu à peu, dans la mesure où ces derniers étaient<br />

en état de le comprendre, il leur exposait la vérité, ayant soin de ne pas leur présenter de prime<br />

abord des points qui eussent pu les effaroucher et soulever les préjugés. Son but était de gagner les<br />

cœurs <strong>par</strong> les enseignements, l’amour et l’exemple de Jésus-Christ. Il avait la certitude que, dans<br />

la mesure où les principes de l’Evangile seraient reçus, les croyances et les pratiques<br />

superstitieuses seraient renversées.<br />

Pas à pas, la Réforme avançait à Zurich. Une année au<strong>par</strong>avant, le moine de Wittenberg avait<br />

opposé, à Augsbourg, un " non " énergique au pape et à l’empereur, et tout faisait présager que les<br />

prétentions papales trouveraient une même résistance à Zurich. Alarmés, les ennemis de la<br />

Réforme engagèrent le combat. Zwingle fut en butte à des attaques réitérées. Dans les cantons<br />

encore soumis à l’autorité de Rome, on voyait de temps à autre des disciples de l’Evangile monter<br />

sur le bûcher. Mais cela n’était pas suffisant : il fallait réduire l’hérésiarque au silence. En<br />

conséquence, l’évêque de Constance envoya à Zurich trois délégués pour accuser Zwingle<br />

d’encourager la transgression des lois de 1’Eglise et de mettre ainsi en péril la paix et le bon ordre<br />

de la société. " Si l’on méconnaît l’autorité de l’Eglise, disaitil, il en résultera une anarchie<br />

universelle. " Zwingle répliqua que, depuis quatre ans, il enseignait l’Evangile à Zurich et que "<br />

cette ville était la plus tranquille et la plus paisible de toute la confédération " . " Le christianisme,<br />

concluait-il, n’est-il donc pas la meilleure sauvegarde de la sécurité publique ? " (Writz, Helv. K.<br />

G., tome IV, p. 226, 227.)<br />

Les délégués de l’évêque avaient exhorté les conseillers de la ville à ne pas abandonner<br />

l’Eglise, hors de laquelle, disaient-ils, il n’y a point de salut. Zwingle répondait : " Que cette<br />

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