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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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Si cet édit était entré en vigueur, " la Réforme n’eût pu ni s’établir dans les lieux où elle<br />

n’avait pas encore pénétré, ni s’édifier sur de solides fondements dans ceux où elle existait déjà ;<br />

la restauration de la hiérarchie romaine... y eût infailliblement ramené les anciens abus. <strong>La</strong> moindre<br />

infraction faite à une ordonnance aussi vexatoire eût fourni aux papistes un prétexte pour achever<br />

de détruire une œuvre déjà fortement ébranlée. <strong>La</strong> liberté de la <strong>par</strong>ole eût été supprimée. Toute<br />

conversion nouvelle allait devenir un crime. Et l’on demandait aux amis de la Réforme de souscrire<br />

immédiatement à toutes ces restrictions et prohibitions. " Les espérances du monde semblaient être<br />

sur le point de s’écrouler.<br />

Réunis en consultation, les membres du <strong>par</strong>ti évangélique se regardaient avec stupeur. Ils se<br />

demandaient, l’un à l’autre : Que faire ? " De très graves intérêts étaient en jeu pour le monde. "<br />

Les chefs de la Réforme se soumettront-ils ? Accepteront-ils cet édit ? Il serait facile, à cette heure<br />

de crise, de faire un faux pas. Que de bonnes raisons, que de prétextes plausibles n’eût-on pas pu<br />

trouver pour se soumettre ! On assurait aux princes luthériens le libre exercice de leur religion. Le<br />

même droit était accordé à tous ceux de leurs sujets qui avaient adopté la Réforme avant l’édit.<br />

Cela ne devait-il pas les satisfaire ? Combien de périls la soumission n’é<strong>par</strong>gnerait-elle pas ? En<br />

revanche, à quels dangers et à quels hasards la résistance ne devait-elle pas les exposer ! Qui sait<br />

les avantages que l’avenir peut nous apporter ? Acceptons la paix ; em<strong>par</strong>ons-nous du rameau<br />

d’olivier que Rome nous tend ; et pansons ainsi les plaies de l’Allemagne. C’est <strong>par</strong> de semblables<br />

raisonnements que les réformateurs eussent pu justifier une ligne de conduite qui eût assuré, à<br />

brève échéance, la ruine de la cause protestante.<br />

" Fort heureusement, ils ne perdirent pas de vue le principe mis à la base de l’accord proposé.<br />

Quel était ce principe ? C’était, pour Rome, le droit de contraindre les consciences et d’interdire<br />

le libre examen. <strong>La</strong> liberté de conscience était bien assurée aux princes réformés et à leurs sujets,<br />

mais comme une faveur spéciale et non pas comme un droit. A <strong>par</strong>t ceux qui étaient compris dans<br />

cette exception, tous restaient sous le joug de l’autorité ; Rome continuait à être le juge infaillible<br />

de la foi. <strong>La</strong> conscience était éliminée. Accepter le compromis proposé, c’était admettre que la<br />

liberté de conscience n’était légitime que dans la Saxe réformée et que, pour le reste de la<br />

chrétienté, le libre examen et la profession de la foi réformée étaient des crimes dignes de la prison<br />

et du bûcher. Pouvait-on donner des limites géographiques à la liberté religieuse ? Allait-on<br />

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