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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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appelaient du fanatisme. Les classes inférieures étaient plongées dans l’ignorance et le vice, et<br />

l’Eglise n’avait ni le courage ni la foi nécessaires pour soutenir la cause chancelante de la vérité.<br />

<strong>La</strong> grande doctrine de la justification <strong>par</strong> la foi, si bien mise en relief <strong>par</strong> Luther, était tombée<br />

dans l’oubli ; elle avait cédé le pas à la doctrine romaine du salut <strong>par</strong> les bonnes oeuvres. <strong>White</strong>field<br />

et les Wesley, membres de l’Eglise établie et honnêtes chercheurs de la grâce de Dieu, avaient<br />

appris à la trouver dans une vie vertueuse et dans l’observation des rites de la religion.<br />

Un jour où Charles Wesley, gravement malade, attendait sa fin, on lui demanda sur quoi<br />

reposait son espérance de vie éternelle. « J’ai servi Dieu au mieux de mes connaissances »,<br />

répondit-il. L’ami qui lui avait posé cette question ne <strong>par</strong>aissant pas entièrement satisfait de la<br />

réponse, Wesley se dit : « Quoi ! mes efforts ne seraient pas une base sufisante ? Voudrait-il me<br />

priver de mes mérites ? Je n’ai pas autre chose sur quoi me reposer. » (John <strong>White</strong>head, Life of<br />

the Rev. Charles Wesley, p. 102 - 2e éd. améric. 1845.) Telles étaient les ténèbres qui avaient<br />

envahi l’Eglise, voilant le dogme de l’expiation, ravissant au Christ sa gloire et détournant<br />

l’attention des hommes de leur unique espérance de salut : le sang du Rédempteur crucifié.<br />

Wesley et ses collaborateurs furent amenés à comprendre que la vraie religion a son siège<br />

dans le coeur, et que la loi de Dieu embrasse non seulement les <strong>par</strong>oles et les actions, mais aussi<br />

les pensées. <strong>La</strong> sainteté intérieure ne leur <strong>par</strong>ut pas moins nécessaire que la correction extérieure,<br />

et ils voulurent vivre une vie nouvelle. Par la prière et la vigilance, ils s’efforçaient de combattre<br />

les inclinations du coeur naturel. Pratiquant le renoncement, la charité, l’humilité, ils observaient<br />

rigoureusement tout ce qui leur <strong>par</strong>aissait susceptible de les aider à atteindre leur but, à savoir : un<br />

état de sainteté qui assure la faveur de Dieu. Mais ils n’y <strong>par</strong>venaient pas. Leurs efforts ne les<br />

délivraient ni du poids terrible du péché, ni de sa puissance. Ils passaient <strong>par</strong> l’expérience qui avait<br />

été celle de Luther dans sa cellule d’Erfurt, obsédés <strong>par</strong> la question même qui avait fait son supplice<br />

: « Comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? » (Job 9 : 2.)<br />

<strong>La</strong> flamme de la vérité divine qui s’était presque éteinte sur les autels du protestantisme<br />

devait être ranimée <strong>par</strong> l’ancien flambeau que les chrétiens de Bohême s’étaient transmis d’une<br />

génération à l’autre. Après la Réforme, le protestantisme de Bohême avait été f.oulé aux pieds <strong>par</strong><br />

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