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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la <strong>par</strong>ole " . (Actes 8 : 4.) C’est ainsi que<br />

la lumière fut portée dans les provinces les plus reculées de France.<br />

Mais Dieu pré<strong>par</strong>ait d’autres ouvriers pour sa cause. Dans une des écoles de Paris, un jeune<br />

homme calme et réfléchi, doué d’un esprit pénétrant, se faisait remarquer <strong>par</strong> la pureté de ses<br />

mœurs, <strong>par</strong> son ardeur à l’étude et <strong>par</strong> sa piété. C’était Jean Calvin. Ses talents et son application<br />

ne tardèrent pas à faire de lui l’honneur du collège de la Marche, et ses supérieurs se flattaient de<br />

l’espoir qu’il deviendrait l’un des plus distingués défenseurs de l’Eglise. Mais un rayon de lumière<br />

illumina la profondeur des ténèbres répandues <strong>par</strong> la scolastique et la superstition dans l’esprit du<br />

jeune homme. Il avait entendu, non sans effroi, <strong>par</strong>ler de la nouvelle doctrine et ne doutait pas que<br />

les hérétiques n’eussent largement mérité le bûcher sur lequel on les faisait monter. Sans le vouloir,<br />

il fut mis face à face avec l’hérésie et se vit contraint de confronter la théologie romaine avec<br />

l’enseignement protestant.<br />

Calvin avait à Paris un cousin — connu sous le nom d’Olivétan — qui avait accepté la<br />

Réforme. Les deux jeunes gens se rencontraient souvent pour discuter ensemble des questions qui<br />

divisaient la chrétienté. " Il y a beaucoup de religions fausses, disait Olivétan ; une seule est vraie.<br />

Les fausses, ce sont celles que les hommes ont inventées et selon lesquelles nos propres oeuvres<br />

nous sauvent; la vraie, c’est celle qui vient de Dieu , selon laquelle le salut est donné gratuitement<br />

d’en haut…— Je ne veux pas de vos doctrines, répondait Calvin ; leur nouveauté m’offense ; je<br />

ne puis vous écouter. Vous imaginezvous que j’aie vécu toute ma vie dans l’erreur ?… " (Merle<br />

d’Aubigné, Hist. de la Réformation au temps de Calvin, liv. I, p. 565, 566.)<br />

Cependant, dans l’esprit du jeune étudiant, une semence avait été jetée dont il ne pouvait se<br />

débarrasser. Seul dans sa chambre, il réfléchissait aux <strong>par</strong>oles de son cousin. Bientôt convaincu de<br />

péché, il se vit sans intercesseur en présence d’un Dieu saint et juste. <strong>La</strong> médiation des saints, ses<br />

bonnes oeuvres et les cérémonies de l’Eglise étant incapables d’expier ses péchés, il ne voyait<br />

devant lui que ténèbres et désespoir. En vain des docteurs de l’Eglise s’efforcèrent-ils de le<br />

rassurer. En vain eut-il recours à la confession et à la pénitence ; rien ne <strong>par</strong>venait à le réconcilier<br />

avec Dieu.<br />

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