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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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Un chroniqueur du temps, Simon Fontaine, docteur de Sorbonne, nous en a laissé le récit détaillé.<br />

Le 21 janvier 1535, une foule innombrable était rassemblée de toute la contrée environnante. " Il<br />

n’y avait tant soit petit bout de bois ou de pierre saillant des muraillesqui ne fût chargé, pourvu<br />

qu’il y eût place pour une personne. Les toits des maisons étaient couverts d’hommes petits et<br />

grands, et on eût jugé les rues pavées de têtes humaines. Jamais tant de reliques n’avaient été<br />

promenées <strong>par</strong> les rues de Paris. " (G. de Félice, Histoire des Protestants de France, p. 46, 47.)<br />

Les reliques passées, venaient un grand nombre de cardinaux, archevêques, évêques, abbés<br />

chapés et mitrés. Puis, sous un dais magnifique, dont les quatre bâtons étaient tenus <strong>par</strong> les trois<br />

fils du roi et le duc de Vendôme, premier prince du sang, se trouvait l’hostie portée <strong>par</strong> l’évêque<br />

de Paris. … Alors <strong>par</strong>aissait enfin François Ier, sans faste, à pied, tête nue, une torche ardente à la<br />

main, comme un pénitent chargé d’expier les sacrilèges de son peuple. A chaque reposoir, il<br />

remettait sa torche au cardinal de Lorraine, joignait les mains et se prosternait, s’humiliant, non<br />

pour ses adultères, ses mensonges ou ses faux serments, il n’y pensait pas, mais pour l’audace de<br />

ceux qui ne voulaient pas la messe. Il était suivi de la reine, des princes et princesses, des<br />

ambassadeurs étrangers, de toute la cour, du chancelier de France, du Conseil, du Parlement en<br />

robes écarlates, de l’Université, des autres compagnies de sa garde. Tous marchaient deux à deux,<br />

„donnant toutes les marques d’une piété extraordinaire" , chacun, dans un profond silence, tenant<br />

son flambeau allumé. Des chants spirituels et des airs funèbres interrompaient seuls, de temps en<br />

temps, le calme de cette morne et lente procession. " (Merle d’Aubigné, Hist. de la Réformation<br />

au temps de Calvin, liv. IV, chap. XI, p. 169, 170.)<br />

Au programme figurait un discours du roi devant les dignitaires de l’Etat, dans la grande<br />

salle de l’archevêché. L’air désolé, le monarque prit la <strong>par</strong>ole : " O crime ! dit-il, ô blasphème ! ô<br />

jour de douleur et d’opprobre ! pourquoi a-t-il fallu que vous ayez lui sur nous ? … " (Id., p. 175)<br />

Il invita tous ses fidèles sujets à le seconder dans ses efforts en vue d’extirper l’hérésie pestilentielle<br />

qui menaçait la France. " Aussi vrai, Messieurs, continua-t-il, que je suis votre roi, si je savais l’un<br />

de mes propres membres maculé, infecté de cette détestable pourriture, je vous le donnerais à<br />

couper. … Bien plus, si j’apercevais un de mes enfants entaché, je ne l’é<strong>par</strong>gnerais pas. … Je le<br />

voudrais bailler moi-même et je le sacrifierais à Dieu. " (Id., p. 176, 177.) 1l s’arrêta suffoqué <strong>par</strong><br />

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