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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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leurs dogmes, qu’il s’instruise sur la manière dont Rome a traité le sabbat de 1’Eternel et ses<br />

défenseurs.<br />

Des édits royaux, des décisions de conciles généraux, des ordonnances de l’Eglise appuyées<br />

<strong>par</strong> le pouvoir séculier, tels sont les moyens qui furent employés pour donner à une fête païenne<br />

une place d’honneur dans le monde chrétien. <strong>La</strong> première disposition légale en faveur du dimanche<br />

fut l’édit de Constantin. (En 321 de notre ère. Voir Appendice.) Aux termes de cet édit, les<br />

habitants des villes devaient se reposer “ au jour vénérable du soleil ” , tandis que les gens de la<br />

campagne pouvaient vaquer à leurs occupations ordinaires. Bien que cet édit fût virtuellement<br />

païen, il fut promulgué <strong>par</strong> Constantin après son adhésion au christianisme.<br />

Estimant sans doute que le décret impérial n’était pas suffisant pour suppléer à l’absence de<br />

tout ordre divin, l’évêque opportuniste de Césarée, grand ami et flatteur de l’empereur, prétendit<br />

que Jésus avait transféré le repos du sabbat au dimanche. Eusèbe reconnaît involontairement être<br />

incapable de produire un seul témoignage scripturaire en faveur de la nouvelle institution et signale<br />

les auteurs réels du changement, en ajoutant : “ Tout ce qui devait se faire le jour du sabbat, nous<br />

l’avons transféré sur le jour du Seigneur. ” (Eusèbe de Césarée, Commentaire sur le Psume 92 -<br />

Patralogie Migne, tome XXIII, col. 1172. Petit Montrouge, Paris 1887.) L’argument en faveur du<br />

dimanche, quelque faible qu’il fût, servit néanmoins à enhardir les hommes à fouler aux pieds le<br />

sabbat de L’Éternel. Tous ceux qui désiraient pactiser avec le monde acceptèrent la fête populaire.<br />

L’affermissement de la papauté et l’exaltation du dimanche progressent <strong>par</strong>allèlement.<br />

Pendant quelque temps, les gens de la campagne continuèrent à s’occuper de leurs travaux en<br />

dehors des heures du culte, et le septième jour fut encore considéré comme le jour du repos. Mais,<br />

graduellement, un changement se produisit. On défendit aux magis-trats le dimanche, de prononcer<br />

aucun jugement sur des causes civiles. Bientôt les gens de toute catégorie reçurent l’ordre de<br />

s’abstenir de toute oeuvre servile, sous peine d’amende pour les hommes libres, et de la flagellation<br />

pour les serviteurs. Plus tard, les dispositions de la loi exigèrent que les riches coupables<br />

abandonnassent la moitié de leurs biens et que, s’ils s’obstinaient à transgresser le dimanche, ils<br />

fussent réduits en servitude. Les gens des classes inférieures étaient punis d’un exil perpétuel.<br />

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