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La Grande Controverse par Ellen White (Version Complete)

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profond qui est manifesté dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus essentiaux - la vérité et la liberté. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais très moderne.

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la violation d’un sauf-conduit, s’opposait aux machinations des ennemis du réformateur. Acharnés<br />

et résolus, ceux-ci firent appel aux préjugés de Sigismond et à son zèle pour 1’Eglise. Ils établirent,<br />

<strong>par</strong> de longs arguments, qu’on " n’était pas tenu, malgré les sauf-conduits des empereurs et des<br />

rois, de garder la foi aux hérétiques, ni aux personnes suspectes d’hérésie " (L’enfant, Histoire du<br />

Concile de Constance, vol. I.), et ils finirent <strong>par</strong> l’emporter.<br />

Affaibli <strong>par</strong> la maladie, <strong>par</strong> sa longue réclusion, <strong>par</strong> l’air humide et infect de son cachot et<br />

<strong>par</strong> une fièvre qui faillit mettre un terme à ses jours, Hus fut enfin appelé à com<strong>par</strong>aître devant le<br />

concile. Chargé de chaînes, il <strong>par</strong>ut devant l’empereur qui avait pris, sur son honneur et sa bonne<br />

foi, l’engagement de le protéger. Au cours d’un long interrogatoire, le réformateur soutint<br />

fermement la vérité. En présence des dignitaires réunis de 1’Eglise et de l’Empire, il fit entendre<br />

une protestation solennelle contre les désordres de la hiérarchie. Mis en demeure de choisir entre<br />

la rétractation et la mort, il choisit cette dernière.<br />

Hus avait été visiblement soutenu <strong>par</strong> la grâce de Dieu. Pendant les semaines de souffrances<br />

qui s’écoulèrent avant la sentence définitive, il avait joui d’une paix céleste. Il écrivait à un ami :<br />

" Je trace ces lignes dans ma prison et de ma main enchaînée, attendant de subir demain ma<br />

sentence de mort. … Lorsque, nous nous retrouverons dans l’heureuse éternité, tu sauras avec<br />

quelle clémence le Seigneur a daigné m’assister dans mes cruelles épreuves. " (E. de Bonnechose,<br />

ouv. vol. II.)<br />

De sa triste prison, Hus prévoit le triomphe de la vraie foi. Dans un songe il voit sa chapelle<br />

de Bethléhem, où il avait prêché l’Evangile, il voit le pape et ses évêques occupés à effacer les<br />

images du Christ qu’il avait fait peindre sur les <strong>par</strong>ois. Il en est très affligé ; " mais le lendemain il<br />

voit de nouveau dans un rêve plusieurs peintres occupés à repeindre les images en plus grand<br />

nombre et avec des couleurs plus vives. Ce travail achevé, les peintres, entourés d’une grande<br />

foule, s’écrient : Que maintenant viennent papes et evêques ! ils ne les effaceront plus jamais. "<br />

Après avoir relaté ce dernier songe, le réformateur ajoute : " je tiens ceci pour certain que l’image<br />

du Christ ne sera jamais effacée. Ils ont voulu la détruire ; mais elle sera peinte à nouveau dans les<br />

cœurs <strong>par</strong> de meilleurs prédicateurs que moi. " (Voir appendice (a17).)<br />

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