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"Schnellert" (Commune de Berdorf) - Musée national d'histoire ...

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J.-M. Guinet Pflanzenwespen - symphytes - Hymenoptera, Symphyta<br />

Pflanzenwespen - symphytes - Hymenoptera,<br />

Symphyta<br />

1. Introduction<br />

De part le mon<strong>de</strong>, on dénombre environ 8000<br />

espèces <strong>de</strong> symphytes, réparties en 575 genres<br />

vali<strong>de</strong>s et 14 familles (Abe & Smith, 1991 in Smith,<br />

1993). Les plus anciens représentants <strong>de</strong> ce groupe<br />

remontent au Jurassique inférieur du Turkestan<br />

et appartiennent à la super-famille <strong>de</strong>s Xyeloi<strong>de</strong>a<br />

dont l'espèce décrite est Liadoxyela praecox<br />

Martynov, 1937. Il est probable que ces insectes<br />

soient apparus très tôt, aux environ du Permien, et<br />

qu'ils se soient diversifiés au Mésozoïque dans les<br />

forêts <strong>de</strong> conifères, s'adaptant ensuite aux angiospermes.<br />

Aujourd'hui aussi, la plupart <strong>de</strong>s espèces<br />

<strong>de</strong> tenthrè<strong>de</strong>s sont <strong>de</strong>s parasites <strong>de</strong>s prêles, <strong>de</strong>s<br />

fougères, <strong>de</strong>s conifères et <strong>de</strong>s angiospermes<br />

(Schedl, 1991).<br />

Les Symphytes appartiennent à l'ordre <strong>de</strong>s<br />

hyménoptères. Ils se différencient du sous-ordre<br />

<strong>de</strong>s apocrites (abeilles, guêpes, etc…), par la<br />

façon très particulière dont l'abdomen s'articule<br />

au thorax (fig.1). Alors qu'il existe chez tous les<br />

apocrites un rétrécissement <strong>de</strong> la taille (pétiole,<br />

"taille <strong>de</strong> guêpe"); l'abdomen <strong>de</strong>s symphytes est<br />

lui relié largement et directement au thorax. Ils<br />

possè<strong>de</strong>nt une paire <strong>de</strong> cenchri (fig.1) exception<br />

faite <strong>de</strong>s Cephidae et présentent <strong>de</strong>s trochanters<br />

bisegmentés. Les symphytes ne possè<strong>de</strong>nt pas<br />

<strong>de</strong> dard, mais un ovipositeur en forme <strong>de</strong> "scie"<br />

(fig.2) leur permettant <strong>de</strong> déposer leurs oeufs dans<br />

les feuilles, les bourgeons, les tiges, etc…. Ils sont<br />

tous capables <strong>de</strong> voler, à trois exceptions près,<br />

Cacosyndya dimorpha (Freymuth, 1870) Tenthredinidae<br />

aptère du Turkestan et <strong>de</strong>ux Pergidae du<br />

genre Cladomacra, l'un vivant en Nouvelle-Guinée<br />

et l'autre en Indonésie sur l'île <strong>de</strong> Sulawesi (Smith,<br />

1993). Chez les tenthrè<strong>de</strong>s la fécondation n'est<br />

Ferrantia • 50 / 2007<br />

Jean-Michel Guinet<br />

<strong>Musée</strong> National d‘Histoire Naturelle<br />

25, rue Münster<br />

L-2160 Luxembourg<br />

jmguinet@mnhn.lu<br />

pas indispensable pour obtenir une <strong>de</strong>scendance<br />

car toutes les espèces présentent un développement<br />

parthénogénétique. La parthénogenèse<br />

est <strong>de</strong> trois types selon les espèces. L'espèce est<br />

fréquemment bisexuée avec généralement autant<br />

<strong>de</strong> mâles que <strong>de</strong> femelles. Lorsque ces <strong>de</strong>rnières<br />

ne sont pas fécondées, elles déposent malgré tout<br />

leurs oeufs qui engendreront uniquement <strong>de</strong>s<br />

mâles; il s'agit <strong>de</strong> parthénogenèse arrhénotoque<br />

(= haplodiploidie). Lorsque les mâles sont rares,<br />

les femelles non fécondées déposeront <strong>de</strong>s oeufs<br />

ne donnant naissance qu'à <strong>de</strong>s femelles; on parle<br />

<strong>de</strong> pathénogenèse thélytoque. De façon tout à fait<br />

exceptionnelle <strong>de</strong>s femelles vierges produiront<br />

<strong>de</strong>s oeufs donnant naissance à <strong>de</strong>s individus<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sexes; c'est alors une parthénogenèse<br />

<strong>de</strong> type <strong>de</strong>utérotoque (Chevin, 1990). Les larves<br />

sont du type éruciforme et présentent un régime<br />

alimentaire surtout phytophage ou xylophage<br />

à l'exception <strong>de</strong>s larves d'Orussidae qui sont<br />

parasites <strong>de</strong> coléoptères (Buprestidae et Cerambycidae)<br />

ou d'autres symphytes comme les Siricidae<br />

(Gauld & Bolton, 1988). Les adultes se nourrissent<br />

généralement du pollen <strong>de</strong>s fleurs mâles d'arbres<br />

ou d'arbustes anémophiles comme: les Salicacées,<br />

Bétulacées,…. Certains Cimbicidae ou Tenthredinidae<br />

ont été observés, dévorant les pétales <strong>de</strong><br />

certaines fleurs (Benson, 1950), alors que quelques<br />

tenthrè<strong>de</strong>s adultes sont <strong>de</strong>s carnivores redoutables<br />

comme ceux <strong>de</strong>s genres Macrophya spp.,<br />

Rhogogaster spp. et Tenthredo spp. (Hobby, 1932 in<br />

Benson, 1950). J’ai personnellement observé une<br />

femelle <strong>de</strong> T. mesomela dévorant un mâle <strong>de</strong> la<br />

même espèce sur une inflorecence d’ombellifère.<br />

Certains groupes se nourrissent <strong>de</strong> nectar et pollinisent<br />

les fleurs; sans avoir la systématicité trouvée<br />

chez les Apoi<strong>de</strong>a (Benson, 1950).<br />

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