"Schnellert" (Commune de Berdorf) - Musée national d'histoire ...
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J.-M. Guinet Pflanzenwespen - symphytes - Hymenoptera, Symphyta<br />
<strong>de</strong> juin à août (Benson, 1952). Espèce rencontrée en<br />
Europe, Turquie et Transcaucasie (Lacourt, 1999).<br />
Ecologie: Espèce d'habitats mésophiles. Coupes<br />
forestières, lisières, bords <strong>de</strong>s eaux.<br />
Tenthredo temula temula Scopoli, 1763 [1 femelle-<br />
Filet: 03/06/1998]. Nombreux spécimens capturés<br />
par N. Schnei<strong>de</strong>r entre 1983 et 1987. Espèce assez<br />
commune. Les larves se développent aux dépens<br />
<strong>de</strong> Ligustrum vulgare L. et Origanum vulgare L.<br />
(Lacourt, 1999). Les adultes volent <strong>de</strong> mai à juin<br />
(Benson, 1952). Selon Lacourt (1999) cette espèce<br />
est connue du centre et <strong>de</strong> l'est <strong>de</strong> l‘Europe, du<br />
Caucase et <strong>de</strong> Sibérie. Ecologie: Espèce à large<br />
amplitu<strong>de</strong> écologique. Haies, lisières forestières,<br />
forêts collinéennes, mais aussi pelouses.<br />
Tenthredopsis litterata (Geoffroy, 1785) [1 femelle-<br />
Filet: 27/05/1998, 6 mâles-Filet: 03/06/1998].<br />
Spécimens capturés par N. Schnei<strong>de</strong>r entre 1985 et<br />
1986 ainsi que par N. Magis en 1982. Espèce généralement<br />
très commune. Les femelles pon<strong>de</strong>nt sur<br />
Agrostis spp., Dactylis glomerata L., Calamagrostis<br />
epigeios (L.) Roth. (Lacourt, 1999). Les imagos<br />
volent <strong>de</strong> mai à juillet (Benson, 1952). On trouve<br />
souvent les mâles sur les feuilles <strong>de</strong> chênes. Espèce<br />
d'Europe, <strong>de</strong> Turquie et du Caucase (Lacourt,<br />
1999). Ecologie: Espèce d'habitats plutôt secs et<br />
chauds (Taeger & Blanck, 1998). Lisière forestières,<br />
prairies parfois humi<strong>de</strong>s, forêts ouvertes.<br />
Tenthredopsis stigma (Fabricius, 1798) [1 mâle et<br />
une femelle-Moericke: 13/06-19/06/2001, 1 femelle-<br />
Moericke: 19/06-25/06/2001]. Espèce capturée<br />
à cinq reprises par N. Schnei<strong>de</strong>r entre 1985 et<br />
1987. Les larves se développent sur Elytrigia spp.<br />
(Lacourt, 1999). Les adultes volent <strong>de</strong> mai à juin<br />
d'après les données phénologiques <strong>de</strong>s captures.<br />
Espèce connue d'Europe et <strong>de</strong> Transcaucasie<br />
(Lacourt, 1999). Ecologie: Espèce trouvée surtout<br />
dans les plaines alluviales et en lisière <strong>de</strong> forêt<br />
dans <strong>de</strong>s endroits secs et chauds.<br />
Tenthredopsis tischbeinii* (Frivaldsky, 1877) [2<br />
femelles-Moericke: 19/06-25/06/2001]. Espèce<br />
nouvelle pour le Luxembourg. Les larves se<br />
développent sur Brachypodium silvaticum (Huds.)<br />
Beauv., Dactylis glomerata L. et Agrostis spp. (Lacourt,<br />
1999). D'après les dates <strong>de</strong> capture, les adultes volent<br />
au moins au mois <strong>de</strong> juin. Espèce connue du centre<br />
et <strong>de</strong> l'est <strong>de</strong> l'Europe, <strong>de</strong> Turquie et peut être d'Israël<br />
(à confirmer) selon Lacourt (1999). Ecologie: Prairies<br />
fauchées et pâturées, bords <strong>de</strong>s chemins et abords<br />
<strong>de</strong>s cultures, et ce plutôt en altitu<strong>de</strong>. Photo: Fig. 20.<br />
Ferrantia • 50 / 2007<br />
4. Eco-biologie <strong>de</strong>s<br />
symphytes<br />
Les symphytes fréquentent généralement <strong>de</strong>s zones<br />
où la végétation est très <strong>de</strong>nse entrainant avec elle<br />
une forte humidité ambiante. Lorsque la chaleur<br />
est trop intense, ils ont tendance à se réfugier dans<br />
les zones d'ombres, comme le <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s feuilles<br />
en lisière <strong>de</strong> forêt ou encore en bordure ombragée<br />
<strong>de</strong> clairière ou enfin à proximité d'un cours d'eau.<br />
Il existe bien évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s exceptions à cela,<br />
comme par exemple les Cephidae qui sont les<br />
habitants typiques <strong>de</strong>s steppes, certains Cimbicidae<br />
également et même au sein <strong>de</strong>s Tenthredinidae,<br />
les Athaliinae et quelques rares Tenthredininae<br />
(Schedl, 1991). Cependant, même dans ces<br />
<strong>de</strong>rniers exemples, pour ce qui est du développement<br />
<strong>de</strong>s œufs et <strong>de</strong>s larves qui en éclosent, les<br />
facteurs température et humidité jouent un rôle<br />
très important. Enfin, il faut noter que la majorité<br />
<strong>de</strong>s symphytes vivent dans les régions tempérées<br />
<strong>de</strong> l'hémisphère nord (Kouki et al., 1994). Ceci<br />
expliquant sans doute cela!<br />
Si l'on prend ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers facteurs, ils sont<br />
essentiels dans le développement <strong>de</strong>s œufs, <strong>de</strong>s<br />
larves et dans la survie <strong>de</strong>s nymphes. Chez les<br />
Nematinae pour prendre un exemple, l'humidité<br />
relative optimale est <strong>de</strong> 100%. Lorsque ce taux<br />
<strong>de</strong>scend en-<strong>de</strong>ssous d'une certaine valeur, la<br />
larve est incapable <strong>de</strong> tisser un cocon et meurt<br />
déshydratée (Thielmann, 1938 in Benson, 1950).<br />
L'importance <strong>de</strong> l'humidité relative trouve son<br />
expression dans la situation microclimatique dans<br />
laquelle vivent les différents sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong>s tenthrè<strong>de</strong>s, i.e. généralement à la face<br />
inférieure d'une feuille, dans le tissu <strong>de</strong> celle-ci,<br />
dans un bourgeon, dans une tige ou enfin, en ne<br />
se nourrissant que la nuit, ce qui peut <strong>de</strong> plus<br />
protéger la larve <strong>de</strong> certains parasites ou prédateurs<br />
diurnes.<br />
A l'exception <strong>de</strong>s espèces qui passent l'hiver sous<br />
forme d'œufs comme le genre Apethymus spp.<br />
ou encore Neodiprion sertifer Geoffroy, les larves<br />
sortent généralement après un temps d'incubation<br />
moyen <strong>de</strong> 9 à 14 jours. Pour les Siricidae, le temps<br />
estimé est <strong>de</strong> 3 à 4 semaines (Grösswald, 1935 in<br />
Benson, 1950), pouvant aller jusqu'à 40 jours chez<br />
Diprion pini Linné. Le fait <strong>de</strong> passer l'hiver sous<br />
la forme d'un œuf permet à ces quelques espèces<br />
d'échapper à l'attaque <strong>de</strong> prédateurs surtout<br />
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