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M. Bernard Perrut. En cette période où le chômage atteint son niveau le<br />

plus haut depuis 1997, nous sommes tout particulièrement préoccupés par le sort<br />

des demandeurs d’emploi.<br />

Je souhaite tout d’abord saluer madame la rapporteure qui n’a pas<br />

manifesté la volonté de mettre en cause la fusion entre l’ancienne ANPE et les<br />

Assédic au sein de Pôle emploi, désormais acquise pour tous, même si des<br />

évolutions sont possibles pour améliorer le dispositif.<br />

Le rapport met en évidence le foisonnement des intervenants et la<br />

nécessité de simplifier le système et de le faire gagner en efficacité, en améliorant<br />

les relations entre acteurs. C’est en effet l’accompagnement du demandeur<br />

d’emploi qui doit être repensé. Perplexité, désespoir, relations complexes, tous ces<br />

mots peuvent caractériser les situations rencontrées par les demandeurs d’emploi.<br />

Je m’interroge sur le thème conducteur du rapport : la région doit-elle<br />

devenir le « chef de file » des politiques de l’emploi et de la formation<br />

professionnelle ? Ce débat, large, ne peut que dépasser le cadre du rapport.<br />

Vous évoquez, madame la rapporteure, le nombre très important<br />

d’intervenants et les classez en trois catégories : ceux qui relèvent de la sphère de<br />

l’État, ceux qui émanent des collectivités locales et les autres. Je regrette que vous<br />

n’ayez pas inclus dans la deuxième catégorie les missions locales : elles sont<br />

toutes présidées par des élus et l’on sait bien que, sans l’aide des collectivités, ces<br />

450 structures ne pourraient exister. Dès lors, pourquoi les avoir « reléguées »<br />

dans une troisième catégorie ?<br />

Concernant les moyens matériels, humains et budgétaires des missions<br />

locales, vous dites manquer d’éléments. Je suis quelque peu surpris puisque tous<br />

les rapports annuels du Conseil national des missions locales ou de l’Union<br />

nationale des missions locales, présidée par notre collègue Jean-Patrick Gille,<br />

donnent toutes les précisions nécessaires : l’an dernier, 500 000 jeunes ont été<br />

accueillis en emploi et en formation. Pour ce qui concerne les données dont vous<br />

ne disposeriez pas, comme le nombre de jeunes accompagnés par conseiller, je<br />

vous suggère de diviser le nombre de jeunes accompagnés par le nombre de<br />

conseillers : vous constaterez que 120 jeunes sont accueillis par un conseiller<br />

chaque année.<br />

S’agissant du système d’information « Parcours 3 », que vous déclarez<br />

obsolète, pourquoi ne pas préciser qu’un nouveau système qui permettra<br />

d’améliorer les relations au sein du réseau sera mis en place en 2014, comme vous<br />

le savez parfaitement ?<br />

Vous déclarez que les missions locales assument trop de tâches. Mais c’est<br />

bien ce qui les caractérise, puisqu’elles ont pour mission d’assurer un<br />

accompagnement global des jeunes, qui passe aussi par le logement, la santé ou le<br />

soutien psychologique. C’est ce qui fait leur diversité.

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