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ou dans un département d’outre-mer, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy ou à<br />

Saint-Pierre-et-Miquelon.<br />

Ce contrat, d’une durée d’au moins une année, permet au jeune de<br />

bénéficier d’un suivi individualisé : pendant son activité salariée, le jeune est<br />

suivi par un référent mission locale ou un référent Cap emploi et par un tuteur<br />

choisi parmi les salariés ou les responsables de la structure employeuse. Il a aussi<br />

la possibilité d’effectuer un parcours de formation permettant d’acquérir des<br />

compétences professionnelles. Au terme de l’emploi d’avenir, ce parcours de<br />

formation se concrétise par une attestation de formation ou d’expérience<br />

professionnelle, une certification professionnelle reconnue ou une validation des<br />

acquis de l’expérience.<br />

En avril 2013, moins de 20 000 emplois d’avenir avaient été signés. Si la<br />

montée en charge est compliquée et ne répond pas entièrement aux attentes<br />

légitimes, cela tient sans doute pour partie à la dualité entre Pôle emploi et<br />

missions locales. Il convient également de noter que ce dispositif s’adresse<br />

prioritairement aux jeunes issus des zones urbaines sensibles alors qu’il semble<br />

qu’en pratique ce soient les territoires ruraux qui créent le plus d’emplois d’avenir.<br />

Si les modalités de mise en œuvre devraient être assouplies, afin<br />

notamment de les rendre plus accessibles aux associations et de permettre, dans<br />

certaines conditions, que les entreprises puissent y accéder, le Président de la<br />

République a souligné que les critères de qualification restaient inchangés.<br />

Votre Rapporteure rappelle en tout état de cause que ce dispositif concerne<br />

les jeunes les moins qualifiés, qu’il faut donc du temps pour convaincre les<br />

employeurs et que l’ingénierie est plus longue pour mettre en place ces emplois, et<br />

notamment les formations. Il n’en est pas moins essentiel de conserver le public<br />

cible, c’est-à-dire les jeunes non qualifiés.<br />

E. UNE POLITIQUE DE SUIVI PAR PÔLE EMPLOI DES BÉNÉFICIAIRES DU<br />

REVENU DE SOLIDARITÉ ACTIVE À REPENSER<br />

Le suivi par Pôle emploi des bénéficiaires du revenu de solidarité active<br />

(RSA), en partenariat avec les conseils généraux, n’a pas répondu aux attentes.<br />

Aussi, un profond renouvellement de la politique d’insertion apparaît-il nécessaire<br />

au profit de tous les demandeurs d’emploi en difficulté, renouvellement qui<br />

passera par un décloisonnement des aspects économiques et des aspects sociaux.<br />

1. Une activité majeure aux résultats pourtant décevants<br />

La loi n° 2008-1249 du 1 er décembre 2008 généralisant le revenu de<br />

solidarité active et réformant les politiques d’insertion, qui a mis en place le RSA,<br />

a prévu qu’un certain nombre de ses bénéficiaires seraient suivis par « l’institution<br />

mentionnée à l’article L. 5312-1 » du code du travail, c’est-à-dire par Pôle emploi.<br />

Dans la pratique, les services sociaux des départements et les agences de Pôle

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