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2° l’institution publique mentionnée à l’article L. 5312-1 (c’est-à-dire Pôle<br />
emploi) ; 3° l’Association nationale pour la formation professionnelle des<br />
adultes », ainsi que par l’Unédic. L’article L. 5311-3 précise pour sa part que<br />
« les collectivités territoriales et leurs groupements concourent au service public<br />
de l’emploi ». L’article L. 5311-4 ajoute que « peuvent également participer au<br />
service public de l’emploi : 1° les organismes publics ou privés dont l’objet<br />
consiste en la fourniture de services relatifs au placement, à l’insertion, à la<br />
formation et à l’accompagnement des demandeurs d’emploi ; 1° bis les<br />
organismes de placement spécialisés dans l’insertion professionnelle des<br />
personnes handicapées, avec avis consultatif ; 2° les organismes liés à l’État par<br />
une convention (…) relative à l’insertion par l’activité économique de personnes<br />
rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières ; 3° les<br />
entreprises de travail temporaire ». Se fondant sur les termes mêmes du code du<br />
travail, la mission d’information a donc inclus dans le champ de son analyse non<br />
seulement l’opérateur national de l’emploi, mais aussi tout le service public<br />
territorial de l’emploi constitué par les collectivités territoriales, les services<br />
déconcentrés de l’État et les très nombreux autres intervenants que sont, pour ne<br />
citer que quelques exemples, les missions locales, les maisons de l’emploi, les<br />
écoles de la deuxième chance, les structures d’insertion par l’activité économique<br />
ou encore les « Cap emploi » qui accompagnent les personnes souffrant d’un<br />
handicap.<br />
Ensuite, la Mission a souhaité partir du point de vue du demandeur<br />
d’emploi et du service qui lui est rendu. Loin d’être une fin en soi, l’insertion en<br />
effet n’a de sens que si elle débouche sur un travail, tant il est vrai que, comme<br />
l’avait dit en son temps le Premier ministre Lionel Jospin, « trouver sa place dans<br />
la société, c’est d’abord avoir un emploi » (1) .<br />
Dans cet esprit, la Mission a auditionné plus d’une centaine de personnes,<br />
ministres, directeurs d’administration centrale, dirigeants de Pôle emploi,<br />
syndicalistes, responsables d’associations ou encore universitaires. Ces auditions<br />
ont été très éclairantes. Aussi la Mission ne peut-elle que se féliciter de son choix,<br />
effectué dans un souci de transparence, d’ouverture complète de ses travaux à la<br />
presse et de leur diffusion sur le site internet de l’Assemblée nationale (2) .<br />
Surtout, la volonté de la Mission d’observer les réalités de la politique de<br />
l’emploi au plus près du terrain l’a amenée à se déplacer dans le Rhône, en Isère et<br />
en Savoie, dans le Gers et en Haute-Garonne, dans le Nord, le Loiret et en Seine-<br />
Saint-Denis, à la rencontre des femmes et des hommes qui accompagnent au<br />
quotidien les demandeurs d’emploi dans les agences de Pôle emploi, dans les<br />
missions locales, dans les Cap emploi et ailleurs. Cela a été pour elle l’occasion de<br />
mesurer le dévouement, le sérieux et la détermination dont fait preuve le personnel<br />
du service public de l’emploi dans des conditions de travail souvent éprouvantes et<br />
(1) Déclaration de politique générale, 19 juin 1997.<br />
(2) Les vidéos retransmettant les auditions de la mission d’information peuvent être consultées à l’adresse<br />
suivante : http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html.