20.07.2013 Views

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

4.2 Dérivation covariante (connexion) 103<br />

Remarquons que la dérivée partielle qui apparaît dans cette équation suppose que u est<br />

un champ vectoriel défini dans un voisinage ouvert autour <strong>de</strong> L . Or a priori, u n’est défini<br />

que sur L . En toute rigueur, il faudrait donc introduire une extension u∗ <strong>de</strong> u autour <strong>de</strong><br />

L , c’est-à-dire un champ vectoriel défini sur un ouvert qui contient L et qui vérifie<br />

u α ∗ (X β (τ)) = u α (τ). (4.55)<br />

La contraction avec u ν dans (4.54) fait que le résultat est indépendant du choix <strong>de</strong> l’extension<br />

u∗. En effet, en dérivant (4.55) par rapport à τ, il vient<br />

c’est-à-dire, au vu <strong>de</strong> (4.50),<br />

En reportant dans (4.54), on obtient<br />

∂u α ∗<br />

∂x ν<br />

dX ν<br />

dτ<br />

c u ν ∂uα ∗<br />

duα<br />

= , (4.56)<br />

dτ<br />

duα<br />

= . (4.57)<br />

∂xν dτ<br />

1 du<br />

c<br />

α<br />

dτ + γα µνu µ u ν = 0. (4.58)<br />

En comparant les Eqs. (4.49) et (4.58), on conclut immédiatement que pour que la<br />

connexion ∇ assure le transport parallèle <strong>de</strong>s vecteurs tangents aux géodésiques <strong>de</strong> (E , g),<br />

il faut, et il suffit, que les coefficients <strong>de</strong> connexion relatifs à n’importe quelle base naturelle<br />

soient égaux aux symboles <strong>de</strong> Christoffel <strong>de</strong> la métrique g par rapport aux coordonnées<br />

définissant ladite base naturelle :<br />

γ α µν = Γ α µν . (4.59)<br />

Puisque nous avons vu au § 4.2.2 que les coefficients <strong>de</strong> connexion γ α µν définissent entièrement<br />

∇, la condition (4.59) fixe entièrement la connexion ∇. C’est l’unique connexion<br />

sur l’espace-temps (E , g) que nous utiliserons désormais. Elle est parfois appelée<br />

connexion riemannienne ou connexion <strong>de</strong> Levi-Civita, ou encore connexion <strong>de</strong> Christoffel.<br />

Une propriété importante <strong>de</strong> la connexion riemannienne est que les coefficients <strong>de</strong><br />

connexion sont symétriques dans les <strong>de</strong>ux indices du bas, puisque les symboles <strong>de</strong> Christoffel<br />

le sont, ainsi qu’il est clair sur l’expression (4.51). Une conséquence importante est<br />

la suivante. Considérons la dérivée covariante du gradient d’un champ scalaire f ; elle<br />

s’obtient via la formule (4.40) :<br />

∇β∇αf = ∂<br />

∂x β ∇αf − Γ σ αβ ∇σf<br />

= ∂2 f<br />

∂x β x α − Γσ αβ<br />

∂f<br />

. (4.60)<br />

∂xσ Ainsi, puisque les dérivées partielles commutent et que Γσ αβ est symétrique en αβ, il vient<br />

∇β∇αf = ∇α∇βf . (4.61)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!