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Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

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B.7 Modèle d’étoile incompressible 225<br />

5 En utilisant les résultats <strong>de</strong>s questions 1 et 2 (sans toutefois employer <strong>de</strong>s notations<br />

distinctes pour ũ α et u α ), exprimer les composantes a α en terme <strong>de</strong>s fonctions X α (τ).<br />

Comparer avec l’équation <strong>de</strong>s géodésiques et conclure.<br />

6 Pour tout champ vectoriel v sur E , on appelle dérivée <strong>de</strong> Fermi-Walker <strong>de</strong> v le long<br />

<strong>de</strong> L le vecteur défini en tout point <strong>de</strong> L par<br />

D FW<br />

u v := ∇u v + (u · v) a − (a · v) u. (B.65)<br />

Montrer que DFW u u = 0 et que si v est orthogonal à u (c’est-à-dire si v est dans l’espace<br />

local <strong>de</strong> repos <strong>de</strong> l’observateur O), alors DFW u v l’est également. La dérivée covariante ∇u v<br />

a-t-elle cette propriété ?<br />

7 Montrer que si v et w sont <strong>de</strong>ux champs vectoriels définis le long <strong>de</strong> L tels que<br />

DFW u v = 0 et DFW<br />

u w = 0, alors le produit scalaire v · w est constant le long <strong>de</strong> L .<br />

8 On définit l’opérateur vectoriel<br />

⊥u : TP (E ) −→ TP (E )<br />

v ↦−→ v + (u · v) u.<br />

(B.66)<br />

⊥u est-il un opérateur linéaire ? Constater que ⊥u(u) = 0 et que pour tout vecteur<br />

v orthogonal à u, ⊥u(v) = v. En déduire que ⊥u est le projecteur orthogonal sur<br />

l’hyperplan normal à u (espace local <strong>de</strong> repos <strong>de</strong> l’observateur O). Exprimer la matrice<br />

⊥ α β <strong>de</strong> ⊥u dans la base naturelle ( ∂α) en fonction <strong>de</strong>s composantes u α du vecteur u et<br />

<strong>de</strong>s composantes uα <strong>de</strong> la forme linéaire u associée à u par la métrique g.<br />

9 Montrer que, pour tout champ vectoriel v orthogonal à u,<br />

B.7 Modèle d’étoile incompressible<br />

D FW<br />

u v = ⊥u (∇u v) . (B.67)<br />

On se propose d’étudier un modèle très simplifié d’étoile relativiste, à savoir une étoile<br />

statique constituée d’un flui<strong>de</strong> parfait incompressible. La <strong>de</strong>nsité d’énergie totale ρc 2 est<br />

alors constante dans toute l’étoile :<br />

ρ = ρ0 = const. (B.68)<br />

Bien entendu, la matière qui constitue les étoiles réelles est compressible (notamment la<br />

matière nucléaire dont sont formées les étoiles à neutrons), <strong>de</strong> sorte que (B.68) est une<br />

hypothèse académique. Néanmoins elle présente l’avantage <strong>de</strong> conduire à une solution<br />

exacte <strong>de</strong> l’équation d’Einstein, obtenue par Karl Schwarzschild en 1916 [35].<br />

On fera l’hypothèse d’un espace-temps (E , g) statique et à symétrie sphérique. Il existe<br />

alors un système <strong>de</strong> coordonnées (x α ) = (ct, r, θ, ϕ) où les composantes <strong>de</strong> la métrique se<br />

mettent sous la forme (cf. § 4.6)<br />

gαβ dx α dx β = −e 2ν(r) c 2 dt 2 + e 2α(r) dr 2 + r 2 (dθ 2 + sin 2 θ dϕ 2 ). (B.69)

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