20.07.2013 Views

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

184 Solutions cosmologiques<br />

et<br />

2(x dx + y dy + z dz) = d(x 2 + y 2 + z 2 ) = d(r 2 ) = 2r dr<br />

dx 2 + dy 2 + dz 2 = dr 2 + r 2 (dθ 2 + sin 2 θ dϕ 2 ).<br />

L’addition <strong>de</strong> (7.52) et (7.53) conduit ainsi à<br />

−dT 2 + dW 2 + dX 2 + dY 2 + dZ 2 = −dt 2 + e 2bt [dr 2 + r 2 (dθ 2 + sin 2 θ dϕ 2 )].<br />

L’élément <strong>de</strong> longueur minkowskien 5-dimensionnel coïncidant avec l’élément <strong>de</strong> longueur<br />

donné par g sur H [cf. (7.32)], on en déduit les composantes du tenseur métrique <strong>de</strong><br />

l’espace-temps <strong>de</strong> <strong>de</strong> Sitter dans les coordonnées <strong>de</strong> Lemaître (x ˆα ) = (t, r, θ, ϕ) :<br />

g ˆα ˆ β dx ˆα dx ˆ β = −dt 2 + e 2bt dr 2 + r 2 (dθ 2 + sin 2 θ dϕ 2 ) . (7.54)<br />

Cette forme <strong>de</strong> la métrique est très simple. En particulier les hypersurfaces t = const<br />

sont plates : la métrique induite y est proportionnelle à la métrique euclidienne dr 2 +<br />

r 2 (dθ 2 + sin 2 θ dϕ 2 ). Si ces hypersurfaces ont l’air courbes sur la Fig. 7.5, c’est qu’elles ont<br />

une courbure extrinsèque, leur courbure intrinsèque étant nulle. De manière analogue, le<br />

cylindre plongé dans l’espace euclidien R 3 a une courbure extrinsèque non nulle, alors que<br />

sa courbure intrinsèque vaut zéro (son tenseur <strong>de</strong> Riemann est i<strong>de</strong>ntiquement nul). Les<br />

observateurs comobiles (i.e. les observateurs <strong>de</strong> coordonnées (r, θ, ϕ) fixes, représentés par<br />

les lignes d’univers rouge sur la Fig. 7.5) forment une famille en expansion exponentielle :<br />

la séparation métrique entre <strong>de</strong>ux tels observateurs varie comme e bt .<br />

7.3.6 Coordonnées statiques<br />

Un autre système <strong>de</strong> coordonnées intéressant sur l’espace-temps <strong>de</strong> <strong>de</strong> Sitter est fourni<br />

par la transformation (τ, χ, θ, ϕ) ↦→ (¯t, ¯r, θ, ϕ) définie par<br />

⎧<br />

⎪⎨ ¯t :=<br />

⎪⎩<br />

1<br />

b argsinh<br />

⎡<br />

⎣<br />

sinh(bτ)<br />

<br />

1 − cosh 2 (bτ) sin2 ⎤<br />

⎦<br />

χ<br />

¯r := 1<br />

(7.55)<br />

cosh(bτ) sin χ,<br />

b<br />

θ et ϕ restant inchangées. Les coordonnées (¯t, ¯r, θ, ϕ) sont appelées coordonnées statiques<br />

car elles sont liées à un vecteur <strong>de</strong> Killing statique <strong>de</strong> l’espace-temps <strong>de</strong> <strong>de</strong> Sitter, ainsi<br />

que nous allons le montrer. Remarquons qu’en raison <strong>de</strong> la racine carrée dans l’expression<br />

<strong>de</strong> ¯t, les coordonnées statiques ne sont définies que pour<br />

cosh(bτ) sin χ < 1. (7.56)<br />

Cette condition restreint le domaine <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> ¯r : via (7.55), elle implique ¯r < b −1 .<br />

Par ailleurs, puisque χ ∈ [0, π], ¯r ≥ 0. De son côté, ¯t peut prendre n’importe quelle valeur<br />

réelle lorsque τ décrit R. On en déduit le domaine <strong>de</strong> variation <strong>de</strong>s coordonnées statiques :<br />

¯t ∈ R, ¯r ∈ [0, b −1 [ . (7.57)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!