20.07.2013 Views

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

30 Cadre géométrique<br />

la métrique g. Vérifions-le explicitement, en utilisant le fait que dans la base orthonormale<br />

(eα) le produit scalaire est donné par (2.63) :<br />

a0 · a1 = gαβ a α 0 a β<br />

1 = ηαβ a α 0 a β<br />

1 = − √ 2 × 1 + 1 × √ 2 + 0 × 0 + 0 × 0 = 0. (2.68)<br />

De plus, a0 et a1 sont <strong>de</strong>s vecteurs unitaires, a0 étant du genre temps et a1 du genre<br />

espace :<br />

a0 · a0 = ηαβ a α 0 a β<br />

0 = − √ 2 × √ 2 + 1 × 1 + 0 × 0 + 0 × 0 = −1, (2.69)<br />

a1 · a1 = ηαβ a α 1 a β<br />

1 = −1 × 1 + √ 2 × √ 2 + 0 × 0 + 0 × 0 = 1. (2.70)<br />

Ainsi la « norme » du vecteur a1 pour la métrique g est la même que celle du vecteur e1,<br />

à savoir 1, bien que sur la Fig. 2.7 ces <strong>de</strong>ux vecteurs soient représentés par <strong>de</strong>s flèches <strong>de</strong><br />

longueurs différentes.<br />

A l’inverse <strong>de</strong> a0 et a1, les vecteurs u et v sont représentés sur la Fig. 2.7 par <strong>de</strong>s<br />

flèches perpendiculaires, alors qu’ils ne sont pas orthogonaux pour la métrique g :<br />

u · v = ηαβ u α v β = −1 × 1 + 1 × (−1) + 0 × 0 + 0 × 0 = −2 = 0. (2.71)<br />

Remarquons par ailleurs que ces vecteurs sont du genre lumière :<br />

u · u = ηαβ u α u β = −1 × 1 + 1 × 1 + 0 × 0 + 0 × 0 = 0, (2.72)<br />

v · v = ηαβ v α v β = −1 × 1 + (−1) × (−1) + 0 × 0 + 0 × 0 = 0. (2.73)<br />

Les vecteurs a0 et a1 étant orthogonaux et unitaires, avec a0 · a0 = −1 et a1 · a1 = 1,<br />

ils forment le début d’une base orthonormale, que l’on peut compléter par exemple par<br />

e2 et e3. On définit ainsi la nouvelle base orthonormale<br />

(e ′ α) = (a0, a1, e2, e3). (2.74)<br />

Le changement <strong>de</strong> base (eα) → (e ′ α) est donné par les relations<br />

<br />

a0 = √ a1 =<br />

2e0 + e1<br />

e0 + √ 2e1<br />

et<br />

<br />

e0 = √ e1 =<br />

2a0 − a1<br />

−a0 + √ 2a1<br />

, (2.75)<br />

que l’on déduit aisément <strong>de</strong> (2.67). Dans la base (e ′ α) les composantes <strong>de</strong>s vecteurs e0,<br />

e1, u et v sont les suivantes<br />

e α′<br />

0 = ( √ 2, −1, 0, 0), e α′<br />

1 = (−1, √ 2, 0, 0), u α′<br />

= ( √ 2 − 1, √ 2 − 1, 0, 0),<br />

v α′<br />

= ( √ 2 + 1, − √ 2 − 1, 0, 0). (2.76)<br />

Nous avons souligné plus haut que la représentation <strong>de</strong>s vecteurs (e0, e1) par <strong>de</strong>s flèches<br />

perpendiculaires sur la Fig. 2.7 était un choix arbitraire. Dessinons alors une nouvelle<br />

figure en privilégiant la base orthonormale fondée sur (a0, a1) plutôt que (e0, e1), c’est-àdire<br />

en représentant a0 et a1 par <strong>de</strong>ux flèches perpendiculaires, l’une verticale et l’autre<br />

horizontale. Le <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong>s vecteurs e0, e1, u et v se déduit alors <strong>de</strong>s composantes (2.76).<br />

On obtient alors la Fig. 2.8. Elle est d’aspect très différent <strong>de</strong> la Fig. 2.7, mais soulignons

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!