20.07.2013 Views

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

2.2 L’espace-temps relativiste 19<br />

Remarque : Il convient <strong>de</strong> souligner que l’espace vectoriel tangent dépend du point considéré<br />

: il y a autant d’espaces vectoriels tangents que <strong>de</strong> points sur la variété, d’où<br />

l’indice P dans la notation TP (E ) (cf. Fig. 2.4). Cette situation diffère <strong>de</strong> celle <strong>de</strong><br />

l’espace euclidien usuel R 3 , où l’on peut considérer qu’il n’y a qu’un seul espace<br />

vectoriel global : R 3 lui-même.<br />

Dans un changement <strong>de</strong> coordonnées3 (xα ) ↦→ (xα′ ), les composantes d’un vecteur<br />

v dans la nouvelle base naturelle s’expriment en fonction <strong>de</strong> celles relative à l’ancienne<br />

suivant<br />

v α′<br />

= ∂xα′<br />

∂xβ vβ . (2.18)<br />

Cette formule se déduit aisément <strong>de</strong> l’Eq. (2.12) par la loi <strong>de</strong> composition <strong>de</strong>s dérivations<br />

partielles.<br />

Remarque : Dans les livres <strong>de</strong> relativité plutôt anciens, on définit les vecteurs comme <strong>de</strong>s<br />

« quadruplets <strong>de</strong> nombres » (v 0 , v 1 , v 2 , v 3 ) qui se transforment suivant l’Eq. (2.18)<br />

lors d’un changement <strong>de</strong> coordonnées. Ici (2.18) apparaît plutôt comme une conséquence<br />

<strong>de</strong> la définition géométrique adoptée.<br />

Dans le cas présent <strong>de</strong> la variété d’espace-temps E <strong>de</strong> dimension 4, on qualifie les<br />

vecteurs <strong>de</strong> quadrivecteurs ou 4-vecteurs, pour les distinguer <strong>de</strong>s vecteurs « ordinaires »<br />

<strong>de</strong> R 3 .<br />

Il souvent commo<strong>de</strong> d’utiliser d’autres bases vectorielles <strong>de</strong> TP (E ) que les bases naturelles,<br />

c’est-à-dire <strong>de</strong>s bases vectorielles non associées à un système <strong>de</strong> coordonnées. Un<br />

exemple <strong>de</strong> telles bases est constitué <strong>de</strong>s bases orthonormales (la définition précise sera<br />

donnée au § 2.3.3). Ainsi, si (eα) = (e0, e1, e2, e3) est une base <strong>de</strong> TP (E ), on écrira,<br />

pour tout vecteur v :<br />

v = v α eα . (2.19)<br />

Nous noterons les composantes avec un chapeau sur l’indice, c’est-à-dire v ˆα , lorsqu’il y<br />

aura lieu <strong>de</strong> les distinguer <strong>de</strong>s composantes liées à une base naturelle.<br />

Exemple : Prenons E = R 4 et un système <strong>de</strong> coordonnées cartésiennes (x α ) = (t, x, y, z).<br />

Les vecteurs <strong>de</strong> la base naturelle associée sont les vecteurs<br />

⎧<br />

⎪⎨<br />

⎪⎩<br />

∂t = (1, 0, 0, 0)<br />

∂x = (0, 1, 0, 0)<br />

∂y = (0, 0, 1, 0)<br />

∂z = (0, 0, 0, 1).<br />

(2.20)<br />

Les coordonnées sphériques (xα′ ) = (t, r, θ, ϕ) sont définies à partir <strong>de</strong>s coordonnées<br />

cartésiennes (t, x, y, z) suivant (cf. Fig. 2.5)<br />

⎧<br />

⎨<br />

⎩<br />

x = r sin θ cos ϕ<br />

y = r sin θ sin ϕ<br />

z = r cos θ.<br />

(2.21)<br />

3 suivant l’usage en relativité, on met le symbole prime sur l’indice α alors qu’il serait plus correct <strong>de</strong><br />

le mettre sur x

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!