Relativité Générale - LUTh - Observatoire de Paris
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178 Solutions cosmologiques<br />
où les constantes χ0 et τ0 sont telles que χ = χ0 en τ = τ0. Remarquons qu’il y a <strong>de</strong>ux<br />
familles <strong>de</strong> géodésiques lumière « radiales », déterminées par le signe ± dans l’équation<br />
ci-<strong>de</strong>ssus. À l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s formules classiques <strong>de</strong>s trigonométries sphérique et hyperbolique,<br />
il est facile <strong>de</strong> voir que (7.33) conduit à<br />
cos χ = cos χ0 [1 + sinh(bτ) sinh(bτ0)] ∓ sin χ0 [sinh(bτ) − sinh(bτ0)]<br />
cosh(bτ) cosh(bτ0)<br />
(7.34)<br />
sin χ = sin χ0 [1 + sinh(bτ) sinh(bτ0)] ± cos χ0 [sinh(bτ) − sinh(bτ0)]<br />
. (7.35)<br />
cosh(bτ) cosh(bτ0)<br />
En reportant ces formules dans (7.27) et en remplaçant sin(bτ) par bT , on obtient l’équation<br />
d’une géodésique radiale dans les coordonnées minkowskiennes <strong>de</strong> M5 :<br />
⎧<br />
1 <br />
W =<br />
[cos χ0 sinh(bτ0) ∓ sin χ0] T + b<br />
cosh(bτ0)<br />
⎪⎨<br />
⎪⎩<br />
−1 [cos χ0 ± sin χ0 sinh(bτ0)] <br />
sin θ cos ϕ <br />
X = [sin χ0 sinh(bτ0) ± cos χ0] T + b<br />
cosh(bτ0)<br />
−1 [sin χ0 ∓ cos χ0 sinh(bτ0)] <br />
sin θ sin ϕ <br />
Y = [sin χ0 sinh(bτ0) ± cos χ0] T + b<br />
cosh(bτ0)<br />
−1 [sin χ0 ∓ cos χ0 sinh(bτ0)] <br />
cos θ <br />
Z =<br />
[sin χ0 sinh(bτ0) ± cos χ0] T + b<br />
cosh(bτ0)<br />
−1 [sin χ0 ∓ cos χ0 sinh(bτ0)] <br />
(7.36)<br />
Les paramètres τ0, χ0, θ et ϕ étant fixés, on reconnaît l’équation d’une droite <strong>de</strong> M5. Étant<br />
donnée le caractère isométrique du plongement <strong>de</strong> (E , g) dans M5, il s’agit nécessairement<br />
d’une droite lumière <strong>de</strong> M5. Les géodésiques lumière radiales sont <strong>de</strong>ssinées en trait fin<br />
vert sur la Fig. 7.3. On y voit clairement les <strong>de</strong>ux familles : celles ayant une fonction χ(τ)<br />
croissante (signe + dans (7.33)) et celles ayant une fonction χ(τ) décroissante (signe −<br />
dans (7.33)). Remarquons qu’en variant les droites lumière, on génère H : on retrouve<br />
ainsi le fait qu’un hyperboloï<strong>de</strong> à une nappe est une surface réglée.<br />
7.3.4 Horizon <strong>de</strong>s particules et horizon <strong>de</strong>s événements<br />
Les géodésiques lumière radiales sont représentées dans le plan <strong>de</strong>s coordonnées (τ, χ)<br />
sur la Fig. 7.4. Les courbes sur cette figure ne sont autres que les droites <strong>de</strong> la Fig. 7.3.<br />
L’ensemble <strong>de</strong>s géodésiques lumière fixe la structure causale <strong>de</strong> l’espace-temps (E , g) et<br />
conduit à l’existence d’horizons <strong>de</strong>s événements. Pour le voir, considérons un observateur<br />
O <strong>de</strong> coordonnées (χ, θ, ϕ) fixées. Tous les points <strong>de</strong> E étant équivalents, on peut sans<br />
perte <strong>de</strong> généralité choisir χ = 0. La ligne d’univers <strong>de</strong> O est alors la courbe rouge en<br />
trait épais <strong>de</strong> la Fig. 7.3 ou encore la droite verticale rouge <strong>de</strong> la Fig. 7.4. D’après la forme<br />
(7.23) du tenseur métrique, la coordonnée τ n’est pas autre chose que le temps propre<br />
<strong>de</strong> l’observateur O (à un facteur c près). À un instant τ0 fixé, la nappe du passé C − (τ0)<br />
du cône <strong>de</strong> lumière <strong>de</strong> l’observateur O est formée par les géodésiques lumière radiales<br />
<strong>de</strong> paramètre (τ0, χ0 = 0) et <strong>de</strong> fonction χ(τ) décroissante (puisqu’elles convergent vers<br />
χ = 0). L’équation <strong>de</strong> C − (τ0) s’obtient donc en faisant χ0 = 0 et choisissant le signe −