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Introduction à la commande stochastique v.0.9 - Jean-Pierre ...

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26 1. CHAÎNES DE MARKOV<br />

En effet si l’on note : B ji ={M xy , x ∈ f j , y ∈ f i } alors B ji = 0 pour<br />

j ≠ i sinon en prenant p = r i − r j on aurait :<br />

( pA) fi = r i A i − r j B ji = 0 ⇒ B ji = 0 .<br />

En effet dans le cas contraire on aurait : r j B ji ≥ 0avec(r j B ji , 1) >0,<br />

mais alors (r i A i , 1) >0or(r i A i , 1) = (r i , A i 1) ≤ 0 puisque A i 1 ≤ 0<br />

d’après le principe du maximum positif.<br />

D’autre part les supports des MPIE sont des ensembles clos et donc<br />

des unions de c<strong>la</strong>sses closes minimales, et donc <strong>la</strong> dimension de N (A ′ )<br />

est plus petite que le nombre de c<strong>la</strong>sses finales. Inversement pour chaque<br />

c<strong>la</strong>sse finale f , notons A f <strong>la</strong> restriction de A <strong>à</strong> l’ensemble f, A f est encore<br />

un générateur d’une chaîne de Markov, et a donc au moins une mesure de<br />

probabilitéinvarianteq ,alors:<br />

{<br />

q sur f ,<br />

r =<br />

0 ailleurs ,<br />

vérifie rA = 0 et <strong>la</strong> dimension de N (A ′ ) est plus grande que le nombre de<br />

c<strong>la</strong>sses finales, d’oùlerésultat.<br />

REMARQUE 7.6. f 1 , f 2 , ..., f m sont donc les c<strong>la</strong>sses finales, et donc t est<br />

l’ensemble des états transitoires.<br />

8. BASE DE N (A)<br />

Une base de N (A) ayant une interprétation probabiliste peut être explicité.<br />

Ce sont les probabilités d’atteindre une c<strong>la</strong>sse finale donnée partant<br />

d’un état transitoire. On a vu au paragraphe précédent que le générateur<br />

d’une chaîne de Markov a <strong>la</strong> structure suivante :<br />

A =<br />

f 1 f 2 f m t<br />

f 1 A 1 0 0 0<br />

f 2 0 A 2 0 0 ,<br />

t A t1 . . A tt<br />

f m 0 0 A m 0<br />

où:<br />

• f 1 , f 2 , ··· , f m sont les c<strong>la</strong>sses finales,<br />

• t est l’ensemble des états transitoires,<br />

• dim(N (A ′ )) = dim(N (A)) est égal au nombre de c<strong>la</strong>sses finales.<br />

PROPOSITION 8.1. Toutes les valeurs propres de M tt<br />

module strictement inférieur <strong>à</strong>1.<br />

= A tt + I sont de<br />

PREUVE. Puisque les états appartenant <strong>à</strong> t sont transitoires, il existe un<br />

chemin de longueur m al<strong>la</strong>nt de tout élément x ∈ t <strong>à</strong> une c<strong>la</strong>sse finale f i ,<br />

mais alors tout chemin de longueur plus grande que m, va encore de t <strong>à</strong> f i

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