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guide hemodialyse LR - Service de néphrologie dialyse

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immuno-allergique sur antibiotique, glomérulonéphrite aiguë, syndrome hémolytique urémique, ...).<br />

- Néphropathie infectieuse (pyélonéphrite, tuberculose rénale, cryptococcose et autre<br />

mycose rénale, cytomégalovirose rénale, ...).<br />

- Néphropathie infiltrative (lymphome, sarcome <strong>de</strong> Kapsi, amyloïdose, ...).<br />

Aucune mesure prophylactique spécifique n'est en principe à adopter pour la réalisation <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong><br />

<strong>dialyse</strong>, aucun cas <strong>de</strong> transmission au personnel soignant n'ayant été rapporté à ce jour. Les mesures<br />

habituelles d'hygiène et <strong>de</strong> stérilité lors <strong>de</strong>s manipulations doivent cependant être strictement respectées,<br />

tant pour protéger le personnel soignant que pour prévenir les infections nosocomiales.<br />

En raison du risque plus grand d'infection <strong>de</strong>s cathéters, la voie d'abord vasculaire idéale pour ces patients<br />

est la<br />

fistule artério-veineuse.<br />

Pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> croyance populaire, les patients dialysés atteints du VIH sont le plus souvent isolés ce<br />

qui<br />

peut occasionner <strong>de</strong> graves problèmes socio-psychologiques.<br />

Pour cette raison, l'auto<strong>dialyse</strong> à domicile peut être préconisée pour les patients séropositifs sains. Pour<br />

<strong>de</strong>s<br />

raisons <strong>de</strong> risques infectieux plus grands (péritonite, ...) la <strong>dialyse</strong> péritonéale (DPCA) est à éviter.<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong> la candidature à la transplantation rénale, les attitu<strong>de</strong>s sont partagées. Il semble ne pas<br />

exister <strong>de</strong> contre-indications systématiques pour les séropositifs sains, plusieurs cas <strong>de</strong> survie prolongée du<br />

transplant, sans évolution vers un ARC syndrome ou un SIDA avéré, ayant été décrits; ceci malgré le<br />

traitement<br />

immunospresseur.<br />

4E CMV et EBV<br />

Le cytomégalovirus (CMV) et l'Epstein Barr Virus (EBV) ne s'exprime généralement pas davantage chez le<br />

patient dialysé que chez le sujet sain. Néanmoins, comme il s'agit <strong>de</strong> virus latent, pour les candidats à la<br />

transplantation, un dépistage régulier (une fois par an) par dosage <strong>de</strong>s anticorps spécifiques et<br />

éventuellement <strong>de</strong>s antigènes intracellulaires (CMV), est recommandé. Le traitement immunosuppresseur<br />

peut effectivement réactiver ces virus qui <strong>de</strong>vront alors bénéficier <strong>de</strong> traitement spécifique (antisérum,<br />

agents antiviraux tels le ganciclovir, ...).<br />

d. Infections mycotiques<br />

Malgré leur immunodéficience, les infections mycotiques systémiques sont rares chez l'insuffisant rénal<br />

chronique<br />

hémodialysé. Signalons les cas <strong>de</strong> mucor mycose chez les sujets surchargés en fer à l'époque <strong>de</strong>s<br />

transfusions abondantes. L'apparition <strong>de</strong> l'Erythropoïétine thérapeutique a mis un terme à ce problème.<br />

La péritonite mycotique chez le patient en <strong>dialyse</strong> péritonéale est peut-être la seule infection <strong>de</strong> ce type qui<br />

ne soit pas exceptionnelle. Elle nécessite alors quasi toujours un retrait du cathéter péritonéal et une prise<br />

en charge transitoire en hémo<strong>dialyse</strong>.<br />

Le traitement <strong>de</strong>s infections mycotiques ne diffère pas <strong>de</strong> celui prodigué au mala<strong>de</strong> non insuffisant rénal,<br />

en veillant à adapter les posologies.<br />

15. Néoplasies chez le dialysé<br />

Indépendamment du fait qu'un certain nombre d'affections néoplasiques (d'elle-même ou suite à leur<br />

traitement) se complique d'une atteinte rénale qui peut conduire à l'insuffisance terminale<br />

(glomérulonéphrites paranéoplasiques <strong>de</strong> la maladie d'Hodgkin et autres, amyloïdose primaire du myélome,<br />

glomérulonéphrite à IgA <strong>de</strong>s carcinomes bronchiques, néphropathie infiltrante <strong>de</strong>s lymphomes,<br />

chimiothérapie au Cisplatine, Methotrexate et autres, néphrite postradique, néphropathie aiguë <strong>de</strong> lyse<br />

tumorale, ...), l'insuffisance rénale en soi constitue un facteur <strong>de</strong> risque accru <strong>de</strong> néoplasie. Cette<br />

propension semble multifactorielle, liée à l'immunodéficience urémique, à la maladie rénale <strong>de</strong> départ<br />

(néphropathie aux analgésiques et plus particulièrement à la phénacétine, polykystose, diabète, affection<br />

auto-immune et leur traitement immunosupresseur, lithiases rénales, infections urinaires récidivantes, ...) et<br />

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