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possibilité <strong>de</strong> faire varier leur proportion <strong>de</strong> surfaces en prairie et cultures. Ainsi, toujours à dire d'expert,<br />
l'évolution actuelle du contexte économique ferait que la mise en culture <strong>de</strong>s surfaces les moins favorables,<br />
(fortement sablonneuses) <strong>de</strong>viendrait <strong>de</strong> moins en moins attractive. De même, l'extension <strong>de</strong> la surface en<br />
maïs irrigué semble désormais ne plus s'accroître au moins sur la partie Nord <strong>de</strong> la zone. L'avenir <strong>de</strong> cette<br />
culture sur la zone dépendra pour une large part <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong> la PAC 110 . Pour le reste, c'est-à-dire la<br />
majorité <strong>de</strong>s éleveurs allaitants, plus spécialisés et peu enclins à cultiver, l'usage qu'ils feront <strong>de</strong>main <strong>de</strong> leurs<br />
parcelles les plus fertiles situées en zone Natura 2000, dépendra <strong>de</strong> nombreux facteurs difficiles à<br />
maîtriser 111 . Une autre interrogation importante concerne l'entretien <strong>de</strong>s franc-bords : en raison <strong>de</strong><br />
l'agrandissement <strong>de</strong>s exploitations et <strong>de</strong> l'intensification du travail, ces surfaces <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> moins en<br />
moins attractives pour l'agriculture si on considère leur productivité fourragère en regard <strong>de</strong> la main d'œuvre<br />
nécessaire à leur entretien. Sur la Saône et <strong>Loire</strong>, jusqu'à présent, les francs-bords sont toujours bien utilisés<br />
par l’agriculture. Par contre, en Nièvre, c'est le constat <strong>de</strong> diminution d’entretien <strong>de</strong>s francs bords qui a en<br />
partie motivée la mise en place <strong>de</strong> l'opération Val <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>-Val-d'Allier.<br />
carte 24 - Variation du pourcentage <strong>de</strong>s Surfaces Toujours<br />
en Herbe sur la SAU <strong>de</strong>s 1988 à 2000 par commune<br />
DECIZE<br />
CHARRIN<br />
SAINT<br />
DEVAY<br />
HILAIRE<br />
FONTAINE<br />
MONTAMBERT<br />
COSSAYE<br />
CRONAT<br />
LAMENAY-SUR-LOIRE<br />
GANNAY<br />
SUR-LOIRE<br />
VITRY-SUR-LOIRE<br />
SAINT-MARTIN<br />
DES-LAIS<br />
GARNAT<br />
SUR-ENGIEVRE<br />
BEAULON<br />
LESME<br />
BOURBON<br />
LANCY<br />
SAINT-AUBIN-SUR-LOIRE<br />
GILLY-SUR<br />
LOIRE PERRIGNY<br />
SUR-LOIRE<br />
SAINT<br />
AGNAN<br />
LA MOTTE<br />
SAINT-JEAN<br />
DOMPIERRE<br />
SUR-BESBRE<br />
DIOU<br />
PIERREFITTE<br />
SUR-LOIRE<br />
COULANGES<br />
DIGOIN<br />
VARENNE<br />
SAINT-GERMAIN<br />
MOLINET<br />
CHASSENARD<br />
SAINT-YAN<br />
0 5 10<br />
LUNEAU<br />
L'HOPITAL-LE-MERCIER<br />
VINDECY<br />
<strong>Loire</strong><br />
Contours communes<br />
Zone Natura<br />
Variation <strong>de</strong> la surface toujours en herbe sur la surface agricole utile<br />
<strong>de</strong> 1998 à 2000 sur les 41 communes <strong>de</strong> la zone natura<br />
+9% à -4 %<br />
-4 à -8%<br />
-8 à -15 %<br />
-15 à - 32%<br />
AVRILLY<br />
BOURG<br />
LE-COMTE<br />
CHAMBILLY<br />
ARTAIX<br />
MELAY<br />
BAUGY<br />
MARCIGNY<br />
SAINT-MARTIN<br />
DU-LAC<br />
IGUERANDE<br />
Les pratiques agricoles<br />
Il n'est pas question ici <strong>de</strong> réaliser une <strong>de</strong>scription détaillée <strong>de</strong>s pratiques agricoles habituelles sur la zone.<br />
Celle qui a été faite pour la mise en place <strong>de</strong>s CTE dans le Plan <strong>de</strong> développement rural national, déclinaison<br />
Bourgogne 112 , apparaît globalement conforme aux résultats <strong>de</strong> l'enquête auprès <strong>de</strong> personnes ressources.<br />
Quelques pratiques spécifiques à la zone méritent cependant d'être mentionnées.<br />
110 Dans tous les cas, au regard <strong>de</strong>s investissements importants dans les installations d’irrigation et <strong>de</strong> la « spécialisation gran<strong>de</strong>s<br />
cultures » <strong>de</strong>s agriculteurs concernés, il est vraisemblable que ceux-ci chercheront sur le long terme à valoriser leurs installations par<br />
<strong>de</strong>s cultures irriguées <strong>de</strong> quelle que nature que ce soit.<br />
111 Il peut s’agir <strong>de</strong> la multiplication <strong>de</strong>s contraintes agri environnementales notamment par rapport à la ressource en eau mais<br />
également <strong>de</strong> multiples autres facteurs (contexte économique, évolution <strong>de</strong>s structures d’exploitations,…). Par exemple, un contexte<br />
économique qui <strong>de</strong>viendrait très favorable à l’engraissement inciterait peut-être les éleveurs à augmenter la proportion <strong>de</strong> cultures<br />
pour la finition <strong>de</strong>s animaux.<br />
112 DRAF Bourgogne, 2000. Déclinaison région Bourgogne <strong>de</strong>s actions agri-environnementales proposées dans le PDRN.<br />
DOCOB <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong> entre Igueran<strong>de</strong> et Decize – CAEi & ENESAD 136