Bords de Loire - Webissimo

Plusieurs habitats d'intérêt communautaire répondent à ce critère :
- la Saulaie blanche,
- la Chênaie-Ormaie-Frênaie,
- la végétation immergée des cours d'eau,
- les pelouses pionnières et post-pionnières,
- l'habitat à Sternes.
Habitat peu représenté : avec un recouvrement inférieur à 2%. Quatre habitats d'intérêt communautaire
sont concernés :
- la végétation libre flottante habitat fortement concurrencé par la Jussie, espèce envahissante qui se
substitue très souvent aux espèces qui composent l'habitat,
- les communautés annuelles des limons et végétation naine herbacée
- les pelouses à Canche des sables sur dunes "fluvio-glacières" localisées uniquement sur la commune
de Saint-Aubin,
- les prairies mésophiles de fauche le plus souvent d'utilisation mixte pâturage t fauche ce qui réduit
l'expression de l'habitat à Fromental dans le SIC,
- la Chênaie-Charmaie neutrophile à acidicline,
- les mégaphorbiaes et ourlets humide le plus souvent inclus sous des couverts boisés, les surface sont
vraisemblablement très sous estimées,
- l'habitat à Cistude d'Europe
c) Le critère Représentativité
La représentativité des habitats inventoriés s'entend comme une appréciation de la qualité de ces habitats
comparée à celle de l'état de conservation de référence (décrit dans la bibliographie). Cet état de référence
correspond au stade optimal pour les différentes communautés végétales et animales associées. Quatre
critères sont utilisés pour apprécier cette représentativité
La diversité spécifique, des faciès et des inclusions en mosaïques éventuelles,
La structure verticale qui reflète son organisation spatiale et sa stratification. Cette stratification
concerne la présence de bryophytes aux cotés des espèces immergées (Renoncule flottante, Callitriche),
la présence de strates herbacée, arbustive et arborée pour les boisements. La structure des peuplements
forestiers avec la présence d'essences d'âge et de taille différents,
La dynamique évolutive qui témoigne de la stabilisation de l'habitat ou de son évolution progressive ou
régressive.
Elle intéresse par exemple la cohabitation d'hélophytes au sein de groupements des eaux stagnantes (3150)
qui révèlent une tendance à l'atterrissement. Cet exhaussement à pour origine une eutrophisation interne et
des étiages sévères (régulation Villerest) auxquels se surajoutent une incision du lit (baisse du niveau moyen
de la nappe à l'étiage), des pompages pour l'alimentation en eau potable et des prélèvements pour l'irrigation.
Quand les hélophytes viennent à dominer l'habitat 3150 cela indique un changement radical des facteurs
abiotiques et notamment un niveau d'eau insuffisant.
Ce changement peut être réversible si la dynamique fluviale désenvase l'habitat ou si une intervention
humaine ciblée et raisonnée conduit à un retour en arrière. En l'absence de facteur de régulation (crues,
pâturage, fauche, broyage…), les habitats sont, pour la plupart, le résultat d'un équilibre instable (stade
pionnier, post-pionnier, forestier…). Leur état de conservation constitue le reflet des pressions
environnantes.
Les altérations qui concourent à perturber le fonctionnement, ont des origines :
DOCOB de la vallée de la Loire entre Iguerande et Decize – CAEi & ENESAD 154