translation studies. retrospective and prospective views

critice 22 « à la prose et à la poésie jeune », mais aussi à « l’initiation d’un
débat sur le postmodernisme, à référence spéciale à la poésie et à la prose de la
dernière décennie ». Le problème de lier les expériences littéraires de cette
génération au postmodernisme – dans Caiete critice et dans le chapitre
sur la génération ’80 de Scriitori români de azi – partait justement des
représentants de cette génération.
Il est intéressant de rappeler les opinions et les caractérisations
proposées de l’intérieur de la génération après le « lancement » fait avec
Desant ‘83 23 , dans la présentation du professeur Crohmălniceanu, luimême
dirigeant de cénacle estudiantin. Les prosateurs de cette
génération « se couvriront s’interview et de points de vue » 24 de sorte
que « les interviews des écrivains de la génération ’80 pourraient
aisément former à eux seules un livre mûr et très incitant ». En plus, les
revues littéraires Echinox, Orizont, Contrapunct, Amfiteatru « abritent »
des points de vue et des débuts littéraires.
D’ailleurs, aussi bien « la perception critique du domaine […] que
les prosateurs avec leur propres opinions et manifestes » font l’objet
d’une anthologie réalisée par un représentant de la génération,
Crăciun 25 , pour la prose, alors que, une année plus tôt, avait été
réalisée 26 Antologia poeziei generaţiei ’80.
La même année, 1993, avait paru un livre 27 qui, selon le dire de
l’auteur, aurait été terminé en 1985 et qui, par une préface significative,
liait la génération ’80 au postmodernisme. L’auteur emploie, dans le
titre du volume, un procédé de l’arsenal de récupération que la
génération avait pratiqué : l’histoire tragique et grotesque de l’obscure
décennie littéraire neuf.
Pour placer la prose de cette génération sous le signe du
renouvellement, les études citées – et, en général, les abords de la prose
de l’époque – ont commencé par définir le postmodernisme et par
chercher dans les textes visés des arguments à l’appui. Le terme
textualisme/textualiste allait caractériser le « prosateur postmoderne »
ainsi que l’idée de récupération livresque, de jeu fantaisiste avec la
tradition, d’allégorie et de parodie, de construction et de déconstruction.
Il est intéressant de remarquer que la totalité des études
concernant les textes de cette génération essaie, au-delà des points de
départ, bien enracinés dans le roman américain des années ’60, de
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