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Cet hôtel s'appelait la maison de Gaesbeke, depuis que
Maximilien de Homes, comte de Houtekerque et sire de
Gaesbeke (i), l'avait acquise avant H99 de son propriétaire
Charles de Layssie (2).
Là était mort, le 28 décembre 1548, avec l'apparat si
bien décrit par Brantôme, Maximdien d'Egmont, comte de
Buren, l'un des meilleurs généraux de Charles-Quint (3).
Martin de Hornes, sire de Gaesbeke, vendit en 1556, à
Florent de Pallant, comte de Culembourg, son hôtel pour
le prix de 12,000 florins (4), ce qui représente aujourd'hui
une valeur environ six fois supérieure, soit de notre mon-
naie à peu près 125,000 francs (5).
La date de 1556, désormais bien établie, réfute certaine
assertion (e) d'après laquelle Anne de Culembourg, épouse
de Jean de Pallant, aurait reçu, par succession, la maison
de Gaesbeke des mains des comtes de Culembourg :
il n'y
eut pas de comtes de Culembourg avant Florent I", créé tel
en 1555, et lui seul de sa famille posséda l'hôtel susdit de-
puis 1556 jusqu'en 1568, époque delà démolition.
(i) De Reiffenberg, /. cit. ; Schotel, Geschied, etc., p. 52, note 5, et autori-
tés cités, sur les seigneurs de Gaesbeke.
(2) Hist. de Brux., 1. cit.
(s) II) kl., MI, p. 590.
(4) Nyhoff, Bydrugen, I, p. :29; Sciiotel, Geschied, etc., pp. 5 et 52, note 6,
qui cite une lettre de Florent I de l'allant, du 20 juillet 1550 : « M' Leonardt vous
)) povez sçavoir, que j'ay acheté puis naguaires une mayson icy ii Bruxelles appelle
» la mayson de Gaesbeque pour douze mille florins a vinst patars pièce, y coni-
(' prins le capital de plusieurs rentes, arricrajes... »
(3) En prenant pour base la valeur du setier de blé , en moyenne de 5' o» de
l'an 15-40 à l'an 1519. Voy. Leber, Collection des meilleiirs dissertalions, nolices
el traités relatifs à l'histoire de France, VII, p. 164.
(c) Hist. de Brux., I. cit.