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avons atlribué à Herman de Waghemakerc, le vieux, et à
son iils Dominique, les plans du chœur de ce temple,
fondant notre assertion sur l'analogie que son architecture
avait avec celle de l'église Saint- Jacques; depuis lors,
différents documents nous ont affermi dans cette oj^inion.
La réédification de l'église Sainte-AValburge présentait de
grandes difficultés. Il ne s'agissait pas simplement d'agran-
dir ce temple en y ajoutant deux nefs, mais encore d'y join-
dre un chœur à l'aide du voûtement d'une rue conduisant
de l'ancienne prison ou Sleen, au tribunal connu sous le
nom de Vierschaar. De Waghemakere surmonta tous les
obstacles que faisait surgir la situation des lieux , et il est de
notoriété que le chœur, élevé d'après ses plans, était un des
édifices les mieux conçus qui existassent à Anvers. On y
parvenait, de la grande nef, par un escalier de plusieurs
marches. Au xvif siècle, Rubens profita des dispositions
prises par notre architecte, pour orner le maître-autel de
Sainte-Walburge de la plus vigoureuse de ses compositions :
l'Érection de la Croix.
Après sa reconstruction, l'église Sainte-Walburge avait à
peu près les mêmes dimensions que celle de Saint-Paul
d'Anvers. Elle était composée de trois nefs et du chœur; douze
colonnes cylindriques, seriiblables à celles de Saint-Jacques,
séparaient la nef principale des bas-côtés. Les voûtes étaient
ogivales à nervures croisées. Comme dans tous les bcàtiments
religieux élevés par les de Waghemakere, le triforium était
remplacé par des balcons flamboyants ; les fenêtres étaient à
réseaux du même style. L'architecte conserva l'ancienne
tour. Sous cet édifice que l'on comptait parmi les plus an-
ciens monuments du christianisme à Anvers, se trouvait