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A cette épo((iie cependant, Florent s'était bien liui-dc en-
coj-c de se prononcer dans son comté, à raison des diflicultés
sans nombre qui surgissaient du contact des catlioli(pies et
des réformés ou des luthériens (i).
Ce n'est qu'après l'assembléede DulTei, le IHjuillel, (pie le
comte de Culembourg prend jjosition, et protège les réfor-
més, contrairement aux placards, en autorisant la prédica-
tion évangélique par Gerhard dit de Culemboui-g, à qui il
})ermet de monter en chaire dans l'église de l'hôpital. En
même temps, il fait enlever tous les insignes du culte catho-
lique exposés hors des églises, ne voulant pas, dit-il, laisser
d'occasion à une rupture de la paix pubhque (2). C'est ici que
se place tout naturellement c(Ttain édit du comte en date du
50 de ce mois de juillet interdisant les injures aussi bien
aux catholiques contre les ])rotestants, qu'à ceux-ci contre
ceux-là (5).
trix cujus seqni consilium jussus erat àPontiJice mcntins, haud probavit
Cîilemhtirgio litteras apostolicas committi; ne forte, ut erat jucenis inge-
nio impotenti varloque, eas indecore susceperef haieretqne. » Voy. aussi
Gachard, l. cit., I, p. 422.
(1) Ces difficultés donnèrent lieu à un écrit imprimé à Louvain en 1500,
et intitulé : Nieuice tydinglie van die van Ctilemborch. Item de suppli-
catie van die edelen Raet ende van horgheren van Ctilemborch (Schotel,
Floris I, p. 38).
(2)
« Wyl hy syne gemeync borgeren in rustelike vrcde, liefde en cenig-
hcyt Wilde hadden. » (Scjiote],, Floris I, etc , p. 50, d'après un document
des archives de Culembourg. ) Voy, sur ce fait , une lettre du comte
d'Egmout, chez Gkoen van Pkinsterek, II, p 345.
(3)
« ... Noch ooli deese dcn anderen, haer mitborgren ende ingesetenen
den-ellie assisteren ende frequenteren de roomse religie ende exercitie
derzelver, te beroepen, te beschimpen , te fortseren , noch te molcsteren »
(Schotel, ibid., qui, p. 37, cite Tédit du comte du 80 juillet 1500, comme
s'il précédait rassemblée de Saint^Trond.)