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Belgique (i), de France (2), d'Italie (3), ne s'est point révélée
en Danemark ; ni comme coutume prénérale, ainsi qu'il en fut,
dit-on, dans l'antiquité (a), ni même comme t'ait accidentel,
expliqué sinon justifié par une famine ou une misère acci-
dentelle (5).
La seconde période de l'âge de la pierre, celle de la pierre
polie, nous offre des monuments d'un tout autre genre que
ceux dont nous nous sommes occupés à propos de la pierre
éclatée. L'industrie humaine a désormais un autre mobile
que la fabrication des objets usuels indispensables aux peu-
plades primitives, et pour exprimer des idées qui s'élèvent
au-dessus des préoccupations matérielles, l'art va apparaître.
L'architecture a posé ses premières bâtisses sur le sol danois;
constructions imposantes qui nous révéleront des croyances
religieuses et la foi à une vie nouvelle après la mort. Avec
l'architecture, l'art s'aftirmera en outre sous des aspects nom-
breux. Le mobilier somptuaire consacré aux rites réclame
une recherche qui éveille le goût en stimulant l'industrie.
(i) M. Spring croit en avoir trouvé la preuve dans des amas d'ossements
fendus ayant appartenu à des femmes et à des enfants. (Communication
au congrès de Copenhague ; Cfr. Bulletins de l'Académie royale de Belgique,
t. XX, et 20 série, t. XVIII.)
(2) Communication de M. Roujou au congrès de Copenhague.
(3) M. Capellini, professeur de géologie à Bologne, affirme avoir constaté
des faits évidents d'anthropophagie dans une grotte récemment fouillée
par lui en Italie.
(4) Les légendes sacrées de l'Egypte disaient qu'Osiris fit cesser cette
coutume barbare dans son empire, et qu'elle avait jadis été générale.
(DiODORE, I, 14; Id., I, 90.)
(5) M. Worsaae a cependant rappelé la trouvaille d'ossements humains
brisés et calcinés, faite à Borreby. tS'ils étaient la ])reuve d'un repas funé-
raire dans letiuel on aurait mangé des victimes Jmmaines, cet acte de
cannibalisme daterait de l'époque i)lus récente de la pierre polie.