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mettre des apparitions accidentelles de la matière qui devait
succéder à l'âge suivant comme élément principal de l'in-
dustrie nationale (i).
Par l'étude comparative des trois genres de monuments,
on parvint peu à peu à déterminer des caractères de style,
(|ui servirent à préciser la catégorie à laquelle appartenaient
des objets dont la matière ne rappelait pas la base même des
classilications. Les vases en terre, par exemple, que l'on voit
à chacun des trois âges, sont aujourd'hui classés sans grande
difficulté par les savants danois, même si ces poteries sont
trouvées isolées, sans être entourées des objets déterminatifs
qui ont accompagné la découverte de leurs similaires.
La succession chronologique des trois âges préhistoriques
est constatée par des faits établis par les sciences naturelles.
Elle était du reste conforme à la marche rationnelle des pro-
grès de l'industrie. La manipulation des métaux affirme un
degré de civilisation plus avancé que l'emploi de rognons de
silex, façonnés grossièrement par le choc de cailloux qui en
détachent des éclats, et même de jiierres j)atiemment usées
en les frottant sur un bloc de grès. Partout aussi, l'histoire
de la métallurgie nous montre le cuivre et ses alliages don-
nant le bronze, connus par des peuples qui ne savent point
des œuvres habiles en or. L'âge du 1er date aussi la connaissance de
l'argent, du verre, etc.. Mais ces éléments accessoires sont moins nom-
breux ou rései'vés à des objets d'un usage moins indispensable et par suite
en dehors de l'emidoi général et quotidien.
(i) Ce sont précisément ces objets « erratiques », dans des trouvailles
d'un âge bien caractérisé, qui Iburuissent le sujet des observations les plus
précieuses pour classer les monuments, indiquer la suite des progrès, accu-
ser les époques de transition, montrer si la nouvelle période est le résultat
d'un progrès lent ou la suite d'une révélation apportée du dehors, etc., etc.