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autre curé, aussi voisin, ot toujours sous l'égide du comte
de Gulembourg, fit la même chose (i).
Enfin, l'assignation décernée contre Florent de Pallant, à
l'effet de comparailre devant le Conseil des Troubles, articule
contre lui, que « n'ayant respect ny à Dieu ny au Roy ny a
son honneur, il avoit faict briser tous les images tant à la
ville (le Culenburch que en aultres villages d'allentour, et
en certain aultre lieu qu'il avoit auprès de nostre ville de
Macstricht (2), et faict brusler en sa présence les ornements
des églises , cloistres et chapelles et faict pkisieurs aultres
desordres (s). »
Telles sont les accusations ; elles sont graves : les excès
des Iconoclastes nulle part n'ont trouvé de partisans ; Bre-
derode lui-même les avait en horreur (/*); il serait étonnant
(|ue le comte de Culembourg les eût permis , encore moins
commandés; évidemment, lui qui deux mois auparavant,
punissait les simples injures contre des catholiques, a été
débordé, et n'a pu empêcher ces actes blâmables. Quant aux
actes d'un fanatisme idiot qu'on impute au comte : ce festin
dans l'église, etc., etc., ils sont encore moins vraisembla-
bles (5) ; ils ont même paru tels au procureur général près
(i) Gachard, Correspondance de Philippe II, pp. 471 et 480.
(2) 11 s'agit sans doute de Witthem. M. Kahlenbeck, Le jrrotestantisme
dans les pays de Limbourg et d' Outre-Meuse {Revue trimestrielle , XI,
185G, p. 90), cite cependant les quartiers d'Outre-Meuse comme ayant été
affrancliis des désordres des Iconoclastes.
(r.) Tk Water, IV, p. 249.
(*) ScHOTEL, Floris I, etc., p. 52.
(5) On peut argumenter ici, par analogie, des accusations du même genre
lancées contre Brederode, et que celui-ci dénie de la manière la plus expresse
dans une lettre non suspecte adressée par lui à sdu ami Louis de Nassau.