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1870 9e.pdf - Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles ...

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A l'égard de la décoration ancienne , les parties qui s'en<br />

détachaient ont été refixées, <strong>et</strong> il y a lieu d'examiner aujour-<br />

d'hui quels fragments <strong>et</strong> quelles figures peuvent être défini-<br />

tivement maintenus.<br />

Dans un grand nombre de compartiments il ne reste que<br />

<strong>des</strong> fragments peu importants <strong>des</strong> anciennes figures, encore<br />

ne les possède-t-on pas à beaucoup près dans leur état ori-<br />

ginal, car elles ont été restaurées à différentes époques; les<br />

comptes mêmes de l'église en font foi. On craint en outre<br />

que le refixage partiel qui a été exécuté ne soit pas suffisant<br />

pour assurer le maintien définitif de c<strong>et</strong>te décoration consi-<br />

dérablement altérée. En présence de ces diverses considéra-<br />

lions, M. le chanoine Van de Putte, doyen de l'église de<br />

Notre-Dame <strong>et</strong> membre correspondant du Collège, a de-<br />

mandé s'il ne serait pas préférable de détacher entièrement<br />

ces peintures mal conservées <strong>et</strong> de les remplacer par <strong>des</strong><br />

copies qu'on ferait sur un nouveau ciment adhérant solide-<br />

ment au mur, sauf à déposer les originaux dans un musée.<br />

C<strong>et</strong>te idée avait déjà été formulée par la <strong>Commission</strong><br />

(V. Bull<strong>et</strong>in 1868, p. S33); mais, après avoir de nouveau<br />

examiné ces peintures <strong>et</strong> acquis la preuve <strong>des</strong> graves altéra-<br />

tions qu'elles ont subies, le Collège est obligé de reconnaître<br />

qu'elles ne présentent ni le mérite supérieur ni l'authenticité<br />

incontestable qui doivent distinguer les spécimens de choix<br />

réservés pour l'exposition publique <strong>et</strong> permanente <strong>des</strong> mu-<br />

sées. Il suffira de conserver les fragments précités dans<br />

une dépendance de l'église telle que la sacristie, sur les murs<br />

de laquelle on pourrait les refixer. Ils y subsisteront comme<br />

<strong>des</strong> souvenirs de la décoration primitive <strong>et</strong> comme <strong>des</strong><br />

moyens de contrôler l'exactitude de la décoration nouvelle.

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