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caractère l'iinérairc, et, pour la plupart, appartiennent,
comme en Danemark, à l'époque de la pierre polie (i).
Les usages funéraires révélés par les dolmens danois pres-
crivaient d'enterrer les morts accroupis. On disposait autour
d'eux tous les objets usuels. On a retrouvé dans ces tom-
beaux des outils de menuiserie , une sorte de faucille d'un
travail très-habile, de larges rondelles percées que l'analogie
])orlc à considérer comme des pesons de fuseaux. Les dol-
mens servaient à plusieurs sépultures; on apportait dans la
chambre sépulcrale de nouveaux cadavres auprès de ceux
qui reposaient déjà sur une mince couche de terre qui
recouvrait un empierrement en silex. Des débris nombreux,
amoncelés auprès d'un dolmen, ont laissé supposer la cou-
tume des repas funéraires.
La pierre est toujours la matière principale que façon-
naient les hommes dont les dolmens sont les sépultures. Un
Iravail patient et une recherche d'élégance l'ont fait polir
avec soin , en formes diverses inspirées par le goût. La re-
cherche a même fait tracer de légers ornements sur les sur-
faces extérieures. On y voit des types rudimcnlaires de
décoration qui ne cesseront plus de se développer dans
toute la fabrication Scandinave des siècles postérieurs. Les
haches, toujours nombreuses, sont grandes, de formes très-
variées. Des trous, adroitement et patiemment évidés, ser-
vaient de mortaises pour passer des manches en bois ou en
corne de cerf, remplaçant les assujettissements primitifs de
(i) Leur cuiistniotion s'est coutiuuée, en quelciues pays, à l'époque de tran-
sition dans laquelle le bronze apparaissait cuniiuc chose précieuse ; ailleurs
en pleiu âge du bronze (Suisse) et xiiême à Tàge du fer (Algérie).