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gner les noms des artistes qui coopérèrent à rornenienlation
de la chapelle de Bourgogne, nous osons dire cependant
que les vitraux sont de la main du môme maître qui, en
1505, exécuta les verrières du roi d'Angleterre Henri VII et
de l'archiduc Philippe le Beau à la chapelle de la Sainte-
Circoncision dans la collégiale de Notre-Dame, à Anvers (i j,
et que la peinture murale appartient au même décorateur
qui, en 1491, peignit les blasons suspendus aux stalles du
chœur de l'église Saint-Rondjaut à Mahnes, lors de l'assem-
blée du 15" chapitre de la Toison d'or.
Après la mort du marcgrave Jean van Immerseel, ses
enfants et sa veuve, dame Marie de Lannoy, vendirent, le
2 janvier 1527, l'hôtel d'Immerseel aux négociants Georges
Muytinck et Gilbert van Schoonbeke, père du célèbre ingé-
nieur anversois. Le 8 janvier 1528, il devint la propriété de
Rodrigo Fernandez, négociant portugais, dont les enfants
le cédèrent le 27 janvier 1549 à don Diego de Santa Cruz ;
aujourd'hui il appartient à la famille Dhanis qui met des
soins particuliers à la conservation de la chapelle de Bour-
gogne.
Le 7 juillet 1474, la ville d'Anvers, voulant favoriser ses
foires annuelles, accorda aux négociants de la nation an-
glaise, l'usage d'une maison située rue de la Vieille Bourse
et que le magistrat avait acquise du chevalier Michel vande
Werve. Il était stipulé dans l'acte de cession, transcrit dans
le « Groot papiereii Privilngie-Boeck van Antioerpen , »
(p. 254), qu'en cas de dép;irt des Anglais, causé par une
(i) Voyez la notice que nous avons ])ubliee sur ces vitxaux, clans la revue
(le Vlamiische i>chool, 1''-' année, p. l'Jo.