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Il n'y a donc pas lieu, semble-t-il, de se joindre à la con-
damnation sévère prononcée par Brambach, qui, du reste,
ne donne pas de motifs de sa décision.
Au lieu de cura Ladae (par les soins de Lada, nom
connu en épigraphie (i) ), on pourrait, à la seconde ligne,
lire Curiae Ladae; mais cette qualification reste inexpliquée
et sans analogue pour la déesse Minerve, On a proposé aussi
de lire : Curia I.ada et Punicius; mais ce serait, contre
l'usage, placer le nom de la femme, supposée co-dédicante,
avant le nom de son mari ; au moins les recherches faites
n'en ont-elles pas révélé de second exemple.
M. Janssen (2),
lui, suppose qu'il s'agitde quelque divinité
du nom de Lada et, aux exemples qu'il présente, on peut
ajouter celui d'une déesse Lahe, connue par des inscriptions
du midi de la France (3).
Comme l'inscription est aujourd'hui perdue, la copie
adoptée ici est celle qu'a faite Smetius de visu, plutôt que
celle qui est conservée au Musée de Nimégue, et qui pré-
sente quelques variantes.
VIII
NERVIENS.
Outre les noms des Nerviens Anectius et Senectius dont
(i) Lada Bnbudia, chez Domus, p. 193, 209; Mili.in, Voyage dans le midi
de la France, IV, p. 2i9.
*
(i) Jahrbiicher, etc. im Rheinlande, VII, p. 46.
(s) Du Mége, Archéologie pyrénéenne, II, p. 180; Millin, /. cit.. FV, p. 248.