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à iccllc de par les Gonfedcrez (comme on les appelle) pré-
sentée, n'ay sceu laisser faire cognoistre icelle, que n'ay
oncques esté adverly ny du contenu, ny de la présentation
de lad. requeste, comme aussy de tous aultres entrefaictz
depuis le départ de la journée de Saincl-Tron, mestant retiré
pour ne donner plus de mécontentement à Vre Alteze;
supliant très humblement icelle croire ce qu'en est à la vérité
et me tenir à jamais pour très-humble et loyal vassal et très-
obéissant de la Ma'*' et de Vre Alteze, et prie le Créateur,
Madame, maintenir Vre Alteze en longue vie et salutaire.
» De Witthem, le 15 mars 1567, de vostre Alteze, etc.
» (Signé) Floris de Pallandt. »
Pour l'honneur de notre personnage, on voudrait douter
de l'authenticité de celte lettre incroyable où le comte de
Culembourg qui prête son hùtel aux nobles confédérés réu-
nis pour la présentation de la Requête, que Brederode dé-
clare avoir informé « bien au long » de tout, et avoir trouvé
« voulluntayre de se trouver » au rendez-vous convenu à
Bruxelles (i), déclare n'avoir point été averti ni du contenu
ni de la présentation de la Requête.
Comment, dira-t-on, le comte de Culembourg aurait-il eu
l'illusion de croire que Marguerite se laisserait duper par
une protestation semblable? Ne connaissait-elle pas à l'a-
vance l'arrivée de Florent de Pallant à la tête de ses 150
cavaliers? Le comte de Culembourg n'est-il pas même repré-
senté comme ayant insisté auprès de ses compagnons pour
(i) Lettre de Bredeiode, du 22 mars 15G0. Groen de Peinsteree, II, p. 67.