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clans ceux de Colmont, dans la tour de l'église de Vlier-
mael, etc., n'a rien d'anormal et prouve seulement le grand
nombre d'établissements que l'époque romaine avait jetés sur
le sol de notre province.
» Un des pans de murs du château présente encore une
voûte en plein cintre , mesurant environ 2 mètres 4.0 d'ou-
verture, à la base; mais, dans l'état actuel des ruines, il
serait impossible de décider si cetle voùlo a servi d'entrée
à un bastion, ou si, selon l'opinion de l'un de nous, il ne
faut y voir que la mise en pratique d'un système de conso-
lidation des bases, très-usité à cette époque.
» Voilà, croyons-nous, tout ce qu'il y a à dire des ruines
proprement dites. Quant au monticule, il est évident qu'il a
subi de nombreuses dégradations, mais ces dégradations ne
sont pas récentes. Nous avons sous les yeux un acte de
l'an 1746, constatant qu'un bourgeois de Looz, nommé
Lambert de Witte, avait construit sur le Borchgracht une
maison de bois, et que, à raison de cet empiétement, il fut
poursuivi par Son Excellence le général comte de Mercy,
vicomte de Looz. On peut supposer que des actes de cette
nature se sont renouvelés. Il semble, du reste, que depuis
nombre d'années le Borchgracht soit devenu une espèce
de res nullius, où le premier venu peut venir enlever du
sable ou des pierres. De là des excavations devenues des
réceptacles d'ordures, et qui rendent l'accès difficile.
» Désirant nous éclairer au sujet de la démolition com-
plète du monticule, signalée comme imminente par M. le
professeur Daris, nous nous sommes rendus auprès de M. le
bourgmestre, qui nous a donné tout apaisement à cet égard.
Le conseil communal de Looz, d'accord avec M. l'architecte